Jusqu’ici, on s’accommodait tant bien que mal des petits plaisirs que nous réservent chaque jour la proximité de nos chers voisins dans l’immeuble. La maladresse des voisins du dessus qui font tomber le contenu de leurs placards de cuisine, le doux bruit de la chasse d’eau qui se répercute dans la chambre en plein câlin… Que voulez-vous, j’aime l’ancien, le parquet qui grince, l’atypique. Mais depuis que mes voisins du dessus ont mis au monde leur petit monstre venu sur Terre dans le seul but de m’empêcher de dormir, mon appart : JE LE HAIS !
Jusqu’ici en effet, j’aimais les enfants. Pire, je croyais en vouloir, malheureuse que je suis. Désormais, je me pose sérieusement la question : dois-je me faire ligaturer les trompes pour espérer dormir encore un peu dans ma vie ?!!
Plus sérieusement, l’expérience de ces pauvres voisins du dessus m’angoisse. Comment réagit-on quand son enfant de quelques mois hurle à la mort pendant des heures ? Quelle est la meilleure attitude à adopter pour l’enfant, pour son propre bien être personnel et pour celui des voisins autour qui ne peuvent s’empêcher de vous faire un gentil sourire dans la cage d’escalier mais de vous maudire sur des générations quand vous avez le dos tourné ?
Je me pose pas mal de questions en ce moment. Certaines ont quelque chose à voir avec la choucroute, d’autres moins ! Je vous les livre en vrac :
- Il y a des maisons à louer dans le quartier ?
- Comment peut-il tenir si longtemps sans reprendre sa respiration ?
- Et si on s’y on faisait un enfant, nous aussi, pour faire des concours de cris ?
- Très sérieusement, dans des situations pareilles on fait quoi ? Comment on arrête une machine en marche ?
- Pourquoi c’est quand on se décide enfin à se lever – une heure avant l’heure initialement prévue –, certains de ne plus jamais pouvoir retrouver le sommeil de notre vie, que le petit monstre se rend compte que finalement on n’est pas si mal que ça dans les bras de Morphée. Sans blague ????
- Qu’est-ce que je vais mettre aujourd’hui ? Ben oui, quand on tourne dans son lit dès 5h30 en pleine semaine, on a le temps d’énumérer toutes les pièces de sa garde-robe !
- Comment je me débrouille pour être ENCORE en retard au boulot en me levant avec plus d’une heure d’avance ?? Ah oui, en écrivant cet article !
Aujourd’hui, je suis donc partagée entre l’envie qu’il grandisse viiiiite – allez chiche demain il a 18 ans et il peut quitter la maison ! – et l’envie qu’il reste un petit bébé à jamais. Imaginez quand il va apprendre à marcher, quand il va faire de vraies colères, quand il voudra un scooter… !
7 Comments
Je compatis, moi ce n’est pas le voisin du dessus mais le couple qui vit juste à côté. J’ai l’impression que le petit démon vit dans mon appartement…. Si ça peut (ne pas) te rassurer, il hurle déjà depuis quelques mois mais il semblerait qu’il commence à en avoir un peu mare et miraculeusement on l’entend un peu moins. Mais les premiers mois c’était tous les soirs de 20h à 3h du mat. Difficile de réagir à notre place, car on ne peut pas juger les parents, ni engueuler un bébé qui pleure (surement pour de bonnes raisons qu’on ne connait pas). Tout ce que je peux te dire c’est bon courage et effectivement tu seras bientôt rodée pour te lancer dans la maternité (nuits courtes, pleurs et tout le tralala)
Oui c’est super délicat. Je me mets à la place des parents. Les pauvres. Comment réagir face à un p’tit bébé qui pleure autant ?!!
En tout cas j’espère qu’il va un peu se calmer; il doit avoir un souci de reflux ou je ne sais quoi. Pauvre loulou.
Bon j’attends un peu avant de me faire ligaturer les trompes alors !
Coucou ! Heureusement, mes loulous n’étaient pas des bébés hurleurs la nuit ! Ils dormaient comme des anges. Peut-être bien parce que c’étaient des démons le jour ! En tout cas, nerveusement parlant, c’est le cauchemar pour toi et les parents là !! Ce qui est sûr c’est que, bébé hurleur ou pas, le sommeil n’est plus jamais le même. Exit la marmotte ! Bon courage mais l’aventure maternelle est pleine de merveilleuses surprises aussi, tu verras
Un jour une petite blogueuse écrira un article sur ses voisins pénibles qui ont un ont un bébé qui pleure la nuit… et j’en serai la maman !!
A bientôt.
Je compatis tellement… Lorsque j’étais dans mon ancien appart’, c’était les voisins d’à côté qui braillaient aussi fort que leur marmot. Pour faire taire le p’tit, le père hurlait dessus, si bien que dès 7h le dimanche matin, j’avais les yeux grands ouverts dans mon lit.
Bonheur.
Joie.
Depuis, mon nouvel appart’, je l’adore : pas un bruit, ni du dessus ni du dessous (ni sur les côtés)
Bisous !
Ah les voisins ! J’en peux plus !! Et je pense que eux n’en peuvent plus non plus de moi. Faut dire, les murs c’est du papier à cigarettes
A bientôt !
MERCI! J’aime à relire ton article (tous les 2 jours environ en ce moment) pour me motiver (de ne jamais avoir d’enfant… pour le moment) et compatir avec toi. Le bébé du dessus n’arrête pas de pleurer et j’en peux plus! Alors Merci!