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Il y a des livres qu’on a tellement aimé, qui nous ont touché au plus profond, qu’on a du mal à en parler. Et c’est comme si on n’avait pas envie d’en parler de peur que ça nous échappe. Aujourd’hui, j’ai eu le temps de murir les choses et d’y réfléchir. Mais si je pense que je ne réussirai probablement pas à me démarquer des 125 789 (chiffre au hasard !!) critiques élogieuses de Nos étoiles contraires, j’espère au moins vous donner envie d’y jeter un œil.
Nos étoiles contraires, c’est le dernier né de John Green. Si en France John Green commence à être de plus en plus connu, aux États-Unis c’est une star ! Il est l’auteur de Will & Will, Le Théorème des Katherine et Qui es-tu Alaska. J’avais lu ce dernier à l’époque de sa sortie et j’avais été déçue. Je n’avais pas du tout accroché au style et j’étais passée totalement à côté, ne m’étant pas attachée aux personnages. A l’époque, ma déception avait donné lieu à une horde de commentaires du style « quoi, tu n’aimes pas John Greeeeeeeen ??? » (à prononcer avec pleins de « i » bien aigus !). Mais comme je ne m’avoue pas vaincue, et que je suis curieuse, j’ai eu envie de lire Nos étoiles contraires. Je me suis donc lancée avec prudence. Nos étoiles contraires, tout le monde en a parlé avec tant de passion et de sanglots dans la voix que je me méfiais.
Mais sur ce coup-là, je dois bien avouer que John Green m’a eue. En quelques pages, pour ne pas dire phrases, il m’a happée et convertie à son style. Pour ceux qui ne connaissent pas, il est ici question de cancer. Rien de très réjouissant vous allez me dire ? Et pourtant…
Hazel Grace est atteinte d’un putain de cancer (disons-le franchement) qui la bouffe et la force à être branchée 24h/24h à une machine qui l’aide à respirer. Pas d’amélioration à l’horizon, et pourtant, malgré des déprimes passagères, Hazel est loin de se morfondre. Augustus, lui, est en rémission d’un cancer qui lui a pris l’une de ses jambes. C’est un jeune homme plein de vie et d’humour. Alors forcément, quand tous les deux se rencontrent, ça fait des étincelles.
Contre toute attente, pas de pathos ni de mièvrerie à l’horizon. Non, juste une belle histoire entre deux adolescents. Plus qu’une histoire d’amour qui aurait pu paraître fleur bleu, c’est un livre sur la vie. Nos étoiles contraires est d’une justesse incroyable. John Green nous emporte dans un tourbillon d’émotions. Il ne tombe à aucun moment dans la facilité d’un tel sujet et nous épargne une morale pleine de bons sentiments sur la maladie, l’injustice… Et quel humour !
Nos étoiles contraires m’a complètement retournée et je conseille la lecture à tout le monde. Pas parce qu’il est question d’un sujet fort et sensible, mais juste parce que c’est brillant, tout simplement.
A noter qu’un film est actuellement en tournage.
Titre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Éditeur : Nathan
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Je me rends compte que je n’ai jamais parlé de mon adoration pour la série d’Ann Brashares Quatre filles et un jean ! J’avais pourtant dévoré les quatre tomes à l’époque de leur sortie, et le cinquième l’été dernier.
Cette célèbre saga Young Adult vaut vraiment le détour. Ce n’est pas culcul comme le résumé pourrait le laisser croire. Les personnages et les émotions sont toujours d’une grande justesse. Vraiment, je vous recommande cette très bonne série jeunesse qui figure parmi mes préférées.
Que vous préfériez Tibby, Carmen, Bridget ou Lena, vous allez forcément vous attacher à elles. C’est normal, elles ont toutes un caractère bien trempé. La douce Lena, l’intrépide Bridget, Carmen, le sacré personnage et Tibby, pas si timide que ça au final… Vous allez les adorer !
Je vous entends d’ici. « Oh, une histoire de nénettes en pleine adolescence, ça va parler chiffon et garçons à toutes les pages, très peu pour moi ! » Que nenni les amis ! Bien sûr il est question de garçons, mais c’est bien plus que ça. Dans Quatre filles et un jean, les sentiments sont toujours d’une incroyable justesse. Ça vous touche au plus profond.
Vous voilà prévenu : vous allez les adorer. Je vous garantis que toutes les quatre vont prendre une importance considérable dans votre cœur au fil de votre lecture… au point de vous sentir comme démuni une fois le livre terminé. Si, si, je vous assure.
En lisant Quatre filles et un jean, pas besoin de crèmes anti-rides. Vous allez retrouver toutes les sensations que vous éprouviez quand vous étiez ado. Les premiers émois amoureux, les premières déceptions, les premières boules au ventre…
Même s’il y a un écart de 10 ans entre le premier et le dernier tome, on voit les filles grandir, évoluer, faire des choix d’adulte…
Ben oui mine de rien, c’est important aussi ! Même si c’est pas nunuche, il faut bien une bonne dose d’amourettes et d’histoires sérieuses pour faire un bon livre de filles, non ?!
Et ouais, mine de rien ça compte. Pas besoin d’attendre des années avant d’avoir la suite des aventures.
Vous n’avez jamais rêvé de partager un jean avec votre amie qui fait du 34 quand vous vous faites du 44 et que ce même jean vous aille aussi bien qu’à elle ? Franchement, moi je trouve ça dingue !
Quatre filles et un jean, c’est avant tout une ode magnifique à l’amitié ou comment les amis qui comptent vraiment sont importants pour l’épanouissement dans la vie.
Vous ne trouvez pas la raison valable ? Lisez-le premier tome et on en reparle, ok ?!
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]]>Cet article [Roman] Multiversum : et si la vie n’était pas tracée d’une seule voie ? est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Alex et Jenny vivent à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Il est italien. Elle est australienne. Rien ne les prédispose à se rencontrer. Pourtant, ils se connaissent depuis de nombreuses années. Un mystérieux lien les unit depuis leur plus tendre enfance : ils communiquent par télépathie.
Lorsqu’ils décident de se rencontrer pour la première fois, ils s’attendent à vivre une aventure extraordinaire. Ils ne pensent pas si bien dire… Le jour de leur premier rendez-vous, ils sont tous les deux au même endroit au même moment mais ne peuvent se voir. Et s’il existait des univers parallèles ? Comment Alex et Jenny pourront-ils enfin se rencontrer ? Autant de questions auxquelles ils devront répondre… avant la fin du monde !
Univers parallèles, télépathie et amour adolescent sur fond d’apocalypse, voici l’univers de cette nouvelle dystopie Young Adult made in Gallimard Jeunesse. J’ai lu beaucoup d’avis contraires sur Multiversum. Pour ma part, je suis un peu mitigée. Si la lecture a été dans l’ensemble plutôt agréable, certains aspects m’ont quand même chagrinée. Tout d’abord, l’intrigue est assez confuse. On se perd facilement, et comme les personnages finalement, dans les différentes dimensions. Même si j’avoue que je ne me suis pas plongée davantage sur la question, je pense qu’il y a quelques incohérences dans ces passages entre les univers. Mais c’est si difficile à maîtriser.
Malgré tout, je me suis plongée très vite dans l’histoire et j’ai trouvé le tout plutôt addictif. Si l’action met un petit moment à s’installer, les péripéties et rebondissements inattendus finissent par s’enchaîner.
Quant aux personnages, si j’ai trouvé Jenny assez insignifiante, Alex est lui plus intéressant et complexe. Mais entre tous les personnages, ma préférence va sans hésiter à Marco, le meilleur ami d’Alex. Ce nerd, handicapé physique depuis un grave accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents, m’a beaucoup intéressée. Il donne une touche de fantaisie très agréable. Je regrette presque de ne pas l’avoir vu assez souvent !
Bon au final un avis assez brouillon je m’en excuse, mais à l’image de mon sentiment de lecture. J’ai aimé parce que c’est fluide et intrigant malgré tout, mais je suis quand même un peu déçue par la confusion du récit. En fait, je m’attendais vraiment à une dystopie incroyable, un bouquin extraordinaire qui m’aurait tenue éveillée toute une nuit.
Pas cette fois malheureusement. Le prochain peut-être ?!
Titre : Multiversum
Auteur : Leonardo Patrignani
Éditeur : Gallimard Jeunesse
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Jo Mendes est une adolescente de 15 ans comme les autres… enfin presque ! Elle n’a pas confiance en elle et entretient une passion dévorante pour Britney Spears – quoi, en 2013 ? Elle a été élevée par son grand-père, un grand archéologue – à la Indiana Jones on imagine, mais en moins sexy. Un jour qu’elle est en visite au musée du Louvre avec lui, il est tué sous ses yeux. Un mystère, d’autant que ce dernier lui lègue un secret et une étrange tablette. Dès lors, elle bascule dans une aventure dangereuse qui l’embarque jusqu’en Jordanie. Elle y intègre une école étonnante qui n’a, malheureusement pour elle, rien à voir avec Pouddlard. Là-bas, les adolescents apprennent à se battre… et à tuer pour devenir de parfaits justiciers Assassins. Tu parles d’un programme scolaire !
Jo ira-t-elle au bout de sa formation ? Ira-t-elle jusqu’à tuer comme l’exige ses enseignants supérieurs ?
Petit nouveau dans la collection « Rageot thriller » qui a déjà pas mal de titres à son actif. Si j’avais commencé à découvrir la collection avec un titre qui m’avait peu convaincue, Le Pacte des Assassins a davantage relevé le niveau. Anne Beddingfeld signe un thriller plutôt bien mené et efficace porté par une chouette héroïne. Jo n’a rien de l’héroïne girly et crucruche ! C’est une râleuse, elle n’est pas girly pour un sous et à l’insulte facile. Faut pas l’embêter la gamine ! Elle s’énerve facilement et la patience n’est pas sa plus grande qualité. Pourtant, elle est très attachante et même assez drôle. Elle n’a pas froid aux yeux et se lance au cœur du danger sans réfléchir, ou plutôt en réfléchissant aux conséquences de ses actes un peu tard.
Quant à l’intrigue, même si elle ne révolutionne pas le genre, elle mêle habilement espionnage, histoire et nouvelles technologies. On se prête vite au jeu de ce mélange surprenant assez réussi. Si le début du roman commence sur les chapeaux de roues, la suite des événements est tout aussi rythmée. Rebondissements, suspense et révélations improbables sont au rendez-vous de ce thriller divertissant.
Une agréable surprise pour une lecture divertissante.
Titre : Le Pacte des Assassins
Auteur : Anne Beddingfeld
Editeur : Rageot
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Si comme moi vous n’êtes pas une grande fan du vampire riche à millions qui roule en décapotable et que vous voyez d’un mauvais œil les hommes qui scintillent au soleil sous le regard hagard d’une gourdasse amoureuse, la série Vampire Academy est faite pour vous !
Si si, je vous assure…
Et pour ceux qui ne sont pas encore tout à fait convaincus, sachez qu’un film est en préparation. Cependant, je vous conseille vivement de découvrir cet univers à travers les livres.
Moins de risques d’être déçu !
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Une femme qui souhaite devenir « silhouette » dans le nouveau film de son acteur fétiche…
Un jeune adolescent en quête d’autonomie qui est persuadé d’avoir enfermé le chat dans sa chambre alors que la maison est vide et qu’il part en colonie de vacances pendant 15 jours…
Un sexagénaire solitaire et bourru, fervent défenseur de la langue française, qui compte bien mener la vie dure à tous les hommes politique qui « croivent » parler bien la France…
Dix héros ordinaires. Dix histoires différentes. Dix destins tragiques.
Je ne suis pas une grande amatrice de nouvelles. En règle générale, j’ai à peine le temps de m’attacher aux personnages et de m’imprégner de leurs univers respectifs que l’on passe déjà à une autre histoire. Du coup, je reste souvent sur ma faim. Alors quand j’ai vu que le nouveau Jean-Claude Mourlevat n’était pas un roman mais justement un recueil de nouvelles, mon enthousiasme en a pris un sacré coup. Heureusement, ma petite déesse intérieure – non, non pas celle d’Anastasia – a eu la bonne idée de me pousser au derrière et je l’en remercie car sans elle, je serais passée à côté d’un vrai, d’un grand, d’un énorme coup de cœur.
Après tout, y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, non ?!
Silhouette marque le grand retour de Jean-Claude Mourlevat sur la scène de la littérature jeunesse. Deux ans après Terrienne, il revient avec un recueil de dix nouvelles toutes plus passionnantes et captivantes les unes que les autres. C’est fou comme cet écrivain a du talent. J’avais été transportée par Terrienne et Le Combat d’hiver et me voilà aujourd’hui littéralement envoûtée par Silhouette.
En quelques paragraphes seulement – chaque histoire fait une vingtaine de pages – l’auteur crée un univers riche et foisonnant dans lequel les personnages évoluent au gré des épreuves cruelles de la vie. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie ne leur fait pas de cadeaux… et Jean-Claude non plus ! Avec une jubilation à peine dissimulée et un humour noir décapant, il entraîne chacun de ses héros vers des chutes cruelles qui ne manquent pas de souligner l’absurdité de la destinée humaine. Je n’ai pu contenir mes éclats de rire, mes grands « whaou » ou mes larmes devant le destin de ces personnages pas si éloignés de nous finalement.
Alors, que vous soyez amateur de nouvelles ou non, connaisseur ou non de l’œuvre de Mourlevat, curieux de tout âge désireux de lire un livre incroyable, jetez-vous de toute urgence sur Silhouette. J’accepte de me porter garante si vous n’aimez pas (je ne prends pas trop de risque) !! Et surtout, ne succombez pas à la tentation de lire les différents textes dans le désordre car la dernière nouvelle constitue la chute des neuf autres.
Enfin, si je me refuse à vous raconter toutes les histoires de ce beau recueil tant je souhaite que vous les découvriez par vous-mêmes, je ne peux m’empêcher d’évoquer brièvement celle qui m’a fait le plus rire : « L’accord du participe ». J’ai été assistante d’édition pendant quelques années et ce foutu participe m’a donné quelque sueurs froides, et continue toujours ! Et je dois bien avouer que je partage les mêmes aversions que Maxime Dieuze, le héros de l’histoire, pour les « au jour d’aujourd’hui » ou autres « si je serais ».
Alors je vous quitte avec le onzième commandement de mon ami imaginaire : « Tu accorderas correctement le participe employé avec être et avoir. »
Titre : Silhouette
Auteur : Jean-Claude Mourlevat
Éditeur : Gallimard
Collection : Scripto
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Comme tous les enfants de son âge, Mostéfa devrait rêver d’aventure, se déguiser en indien ou jouer aux pirates avec des épées en bois et des fusils en plastique. Seulement voilà, les jouets de Mostéfa sont faits de métal et de feu.
Il n’a plus de maman ni de papa et ses amis sont des pirates. Son aire de jeu c’est l’océan, quelque part au large de la Somalie. Et Mostéfa c’est même pas son vrai nom, c’est celui qu’on lui a donné sur la terre ferme.
Sur l’eau, il s’appelait Le Grillon…
Ici, Tristan Koëgel, dont c’est le premier roman, s’attaque avec beaucoup de justesse à un thème difficile et politique : celui de la piraterie en Somalie. Pourtant, le texte ne tombe jamais dans le pathos ou le larmoyant. En effet, le récit oscille entre gravité et légèreté. Aux quelques scènes un peu dures et parfois violentes, se succèdent des instants de poésie qui font sourire. Par exemple, l’histoire d’amour imaginaire avec la belle et mystérieuse Dress qui apporte une fraîcheur féminine plutôt agréable !
Mais la principale force de ce roman est selon moi son style, assez sec mais très efficace. L’auteur a fait le choix judicieux de la première personne, invitant ainsi le lecteur à suivre les événements à travers les yeux de cet enfant pirate. Le Grillon ne sachant ni lire, ni écrire, l’écriture emprunte à la langue orale, ce qui donne au héros toute sa crédibilité et sa justesse. On est à la fois émue et amusé par ses réflexions franches, naïves et pourtant si réalistes. D’ailleurs, par son franc-parler et son petit côté candide, le Grillon m’a fait penser au personnage de Bibow Bradley dans le roman d’Axl Cendres.
Pour résumer, Le Grillon : récit d’un enfant pirate, est une belle histoire, au ton juste et sincère, qui saura vous émouvoir autant que vous faire sourire.
Retrouvez également cette critique sur mon autre blog, Plus on a d’yeux plus on lit.
Titre : Le Grillon : récit d’un enfant pirate
Auteur : Tristan Koëgel
Éditeur : Didier Jeunesse
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]]>Cet article [Roman] 40 jours de nuit est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Janvier 1937. Jack Miller vit dans la solitude. Il est pauvre. Son unique espoir : participer à une expédition scientifique. Destination : le pôle Nord.
Jack embarque avec quatre hommes et huit chiens sous le soleil de minuit. Rien ne se déroule comme prévu. Une malédiction semble s’être abattue sur les chercheurs. Un à un, les compagnons de Jack sont contraints d’abandonner la mission.
Maintenant, Jack est seul.
Une angoisse sourde s’empare de lui. Bientôt, une nuit sans fin engloutira le campement.
Bientôt, les glaces se refermeront. Bientôt, Jack sera pris au piège. Il faut prendre une décision.
Rejoindre les autres. Ou bien rester, et affronter cette chose qui rôde dans les ténèbres.
Mais Jack a-t-il vraiment le choix?
Le roman est construit sous la forme d’un journal intime. Jack y confie ses sentiments, ses craintes, ses peines et ses joies. Il y répertorie son petit quotidien, des préparatifs de l’expédition avec l’équipe jusqu’à son départ pour le pôle Nord et sa vie là-bas, sous la neige et les aurores boréales !
L’inconvénient avec les journaux intimes, c’est qu’ils peuvent paraître très froids. Cette façon de consigner chaque petit détail de la vie quotidienne est souvent assez ennuyeuse. Malheureusement, je me suis ennuyée en lisant 40 jours de nuit, et je le confesse : j’ai survolé le bouquin assez souvent.
Pourtant, la promesse de la quatrième de couverture m’avait fait de l’œil. Je me voyais déjà plongée par un huit clos terrifiant et glacial. Dans le même style, j’avais lu Sauvage de Lebbon et Golden chez Castelmore, une sorte de biographie romancée de la jeunesse de Jack London pendant sa recherche d’or dans le pôle Nord. Sauvage m’avait bien plus transportée dans cet univers de glace. Mais la plume de Michelle Paver n’a pas su me convaincre. Enfin ce n’est pas totalement vrai car au contraire, je souligne la faculté de l’auteure à décrire son univers glacière. On y croit. On a froid. On ressent la solitude du héros pris dans une tempête de neige. Mais malheureusement tout est très lent. Je m’attendais à plus d’action, je pensais que l’intrigue s’emballerait davantage, que la pression et l’angoisse monteraient en puissance. Seulement entre les différentes manifestations terrifiantes que perçoit Jack il se passe de longues journées durant lesquelles il passe son temps à détailler son petit quotidien. Ça casse terriblement le rythme. On est d’un coup pris dans une angoisse intéressante dont on ressort brutalement pour finalement retrouver ce même sentiment des pages et des pages plus loin.
Du coup, je garde de cette lecture un sentiment vraiment mitigé. Je suis définitivement déçue par l’intrigue mais souligne l’ambiance pesante et glacière que l’auteure met en place avec beaucoup de talent.
40 jours de nuit est pour moi un bon livre d’ambiance, mais définitivement pas d’action.
Titre : 40 jours de nuit
Auteur : Michelle Paver
Editeur : Hachette « Black Moon »
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]]>Tremblez pauvres humains, car vous vous apprêtez à pénétrer dans l’univers de Zombillenium…
Aurélien Zahner était un homme parfaitement normal, sans compter son intention de tuer l’amant de sa femme, avant de se faire renverser par une voiture. Mais rassurez-vous, il n’est pas mort. Quoique… Il a été simultanément mordu par un vampire et un loup-garou. Qu’est-ce qu’il est devenu ? C’est bien ça le problème. Entre vampire et loup-garou, son corps balance. Ce qui est sûr, c’est que quand Aurélien s’énerve, il fait sacrément peur. Et ça tombe plutôt bien parce qu’il vient de décrocher un contrat pour l’éternité dans le parc d’attraction Zombillénium. Son nouveau job ? Vendre des barbes à papa affublé d’un costume ridicule… et aussi et surtout terrifier les visiteurs du parc en quête d’adrénaline et de sueurs froides. Car dans ce parc, si les employés sont si crédibles dans leurs rôles, c’est parce qu’ils sont tous des créatures cauchemardesques. Zombies, sorcières, momies, vampires ou loups-garous, tous travaillent à rebooster les entrées au parc récemment boudé par les touristes qui lui préfèrent Vulcania. C’est pour dire !
Ça faisait un petit moment que je voulais lire ce premier tome signé Arthur de Pins, le créateur de La Marche du crabe. Et je dois dire qu’à tous les avis enthousiastes et convaincus sur la blogosphère, je ne peux qu’ajouter le mien !
Cette bande dessinée est un vrai régal. Les personnages sont tous plus loufoques les uns que les autres et sont croqués avec humour et précision, leurs différentes expressions les rendant à chaque page de plus en plus… euh… vivants ? morts ? ;-)
Le scénario est original – franchement, cette idée de parc d’attraction tenu par des zombies est géniale, non ? –, bien ficelé et sans le moindre temps mort. L’action se déroule à un rythme effréné pour notre plus grand plaisir, nous apportant au passage son lot de rebondissements.
Mais la plus grande force de cette bande dessinée est sans aucun doute son humour… noir. Arthur de Pins a truffé son histoire de plusieurs références hilarantes. J’ai éclaté de rire en voyant cette momie affublée d’un costume rouge à la Michaël Jackson répétant la choré de Thriller devant une salle vide, ou en apprenant que la « baguette » d’un certain Harry n’était pas toujours vaillante ! Et bien d’autres références toujours bien trouvées vous attendent si vous vous décidez à lire cette BD incroyable !
Je n’ai pas grand-chose à ajouter. Zombillénium est juste une énorme réussite. Un savant cocktail d’humour et de bonnes idées.
Un vrai coup de cœur pour commencer 2013 en beauté !
Et du coup, avec cette lecture, je comptabilise un livre de plus lu dans le cadre du challenge Zombie Attack !
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]]>Cet article [Roman] Plus jamais sans elle est apparu en premier sur Blablayablog.
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Lorsque le père d’Alan demande à son fils ce qu’il souhaite pour ses dix-huit ans, Alan répond spontanément : « ma mère ». Ce dernier ne sait rien d’elle. Il ne connaît pas son nom et n’a jamais vu la moindre photo. Son père, Mathias, ne lui en a jamais parlé et garde secrètement, depuis de longues années, ses quelques souvenirs avec elle.
Pourtant, par amour pour son fils, et parce que dorénavant Alan est un adulte, il lui offre un billet pour Londres, là où vit cette femme, Ellen. Alan a désormais les clés en main pour lever lui-même le secret sur sa mère et la rencontrer, enfin. Mais quels mystères attendent Alan de l’autre côté de la Manche ? Sans doute ne s’imaginait-il pas être traqué jusqu’en Bulgarie par des tueurs sans scrupules avec sa mère, une femme rebelle et solitaire à l’étrange métier fait de complots, de violence et de mort…
Ça faisait un petit moment que je n’avais pas lu un bon thriller dit « jeunesse » aussi bon que Plus jamais sans elle.
Avec son dernier roman jeunesse, Mikaël Ollivier signe un thriller haletant et intimiste absolument époustouflant. Plus jamais sans elle est un page-turner comme on les aime. Courts chapitres, péripéties qui s’enchaînent, rebondissements bien trouvés, situations périlleuses, autant d’ingrédients utilisés avec talent et subtilité par l’auteur pour prendre son lecteur en otage et ne le laisser s’échapper que 300 pages plus loin, une fois le livre refermé. Cet effet est accentué par la construction du récit en deux voix, celle d’Alan puis celle de sa mère, qui permet de vivre l’action à travers deux points de vue différents. C’est d’ailleurs cette alternance de narrateur qui donne au récit toute sa profondeur et qui fait de Plus jamais sans elle un livre brillant. On entre progressivement dans l’intimité des deux protagonistes qui nous livrent avec beaucoup de pudeur et de justesse leurs sentiments timides, naissants et forts à la fois de leurs retrouvailles qui les bouleverseront à jamais… et nous aussi !
J’ai vraiment dévoré cet excellent roman. Je le conseille à tous les friands d’action et d’émotions.
Titre : Plus jamais sans elle
Auteur : Mikaël Ollivier
Éditeur : Le Seuil Jeunesse
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