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]]>Ça faisait un petit moment que je voulais faire un petit billet sur la belle exposition Fashioning Fashion au musée des arts décoratifs de Paris. Et puis vous savez ce que c’est, trop de choses à faire, fatigue, Top Chef, Pékin Express, les premiers rayons de soleil, la troisième saison de Game of Thrones… Au final on est déjà le 16 avril et l’exposition a fermé ses portes il y a deux jours.
J’ai décidé de vous en parler quand même. Cette exposition a déjà traversé l’Atlantique. Peut-être reviendra-t-elle en France un de ces jours…
On avance dans les différentes salles du musée les yeux pétillants de bonheur et d’excitation. Ne me dites pas, les filles, que vous n’avez jamais rêvé d’enfiler une crinoline et de vous glisser dans la peau d’une Scarlett, ou de rêver à Mr Darcy dans une robe de style régence anglaise. Ah, vous voyez, votre œil commence à briller !
Depuis ma plus tendre enfance je suis passionnée par les costumes et les « robes de princesse ». Je me souviens avoir vu, vu et revu Sissi en faisant des arrêts sur image pour regarder consciencieusement les détails des différentes tenues de Romy. Il m’arrivait même de m’emparer de mes crayons de couleur pour croquer mes toilettes préférées !
Tout ça pour dire que cette expo était faite pour moi ! Et j’y ai retrouvé totalement mon compte.
Les différentes pièces proviennent essentiellement de France, d’Angleterre et d’Italie et permettent de retracer une histoire de la silhouette sur deux siècles. L’accent est mis sur les détails et les savoir-faire.
On y découvre aussi bien de somptueuses crinolines, robes à tournure, chinoiseries, toiles venues d’Inde et autres corsets ou costumes pour vous, messieurs.
On en prend plein les yeux. C’était absolument magnifique.
Petit bémol cependant : le peu d’informations sur ceux qui ont un jour porté ces costumes et pour quelles occasions.
Je sais bien que malheureusement l’expo est terminée, mais le musée des arts décoratifs de Paris vaut tout de même le détour. Beaucoup d’expositions temporaires y sont organisées et il y a toujours les collections permanentes de bijoux, meubles…
Un musée à voir pour les passionnés de mode et déco !
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]]>Cet article [Roman illustré] Le Journal de Frankie Pratt est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>1920, Cornish, New Hampshire. Frakie Pratt a 18 ans. Sa mère vient juste de lui offrir un beau journal. Alors Frankie récupère à la cave la vieille machine à écrire Corona de son père. Elle est une lectrice passionnée et a toujours rêvé de devenir écrivain.
À partir de ce moment c’est décidé, elle écrira une page par jour. En collectant tout un tas d’objets, de publicités, de cartes postales ou d’échantillons de tissu, elle se lance dans le récit de ses aventures sous forme de scrapbook.
Tour à tour étudiante, rédactrice de potins dans un grand magazine à scandales, secrétaire de rédaction, cette jeune fille passionnée et amoureuse éperdue de mauvais garçons nous entraine dans son périple qui va la conduire de New York au temps de la Prohibition au Paris Rive Gauche des Années folles.
Il a fallu à l’auteur, Caroline Preston, pas moins de 600 pièces d’époque récupérées de-ci de-là chez des antiquaires, sur Internet ou plus simplement dans les caves et greniers de sa famille pour composer ce merveilleux livre.
Car Le Journal de Frankie Pratt est vraiment un livre incroyable comme vous n’en avez jamais lu. Depuis que je l’ai terminé (très vite il faut bien le dire car c’est vraiment génial !) je n’arrête pas de me demander pourquoi personne n’a pensé à ce genre d’ouvrage plus tôt ! L’idée de faire un scrapbook est vraiment originale et tout à fait passionnante.
Au fil des pages et des légendes des papiers collectés et collés dans le journal par Frankie Pratt, on suit sa fabuleuse histoire. Il ne s’agit pas simplement d’une accumulation de documents d’époque. Il y a véritablement une histoire, une intrigue et des personnages attachants et intéressants. Et c’est en ça que ce livre est vraiment incroyable car en peu de texte finalement, l’auteure parvient parfaitement à capter le lecteur jusqu’à la toute dernière ligne. Frankie devient vraiment une héroïne de roman. Et l’univers du New York des années 20, puis du Paris des Années folles est parfaitement posé grâce aux différents documents d’époque. Le texte et les images se répondent à merveille et le lecteur est transporté. Je vous assure que dès lors que vous commencerez à lire, vous ne pourrez plus vous arrêter de voyager avec la jeune Frankie. Vous allez l’adorer et vous serez charmé par son univers.
Je pense que ce livre plaira à un très grand nombre et j’espère qu’il trouvera un public passionné et enthousiaste pour le faire décoller.
Et en attendant le prochain scrapbook de Caroline Preston, pourquoi ne pas s’essayer à cette méthode… ?
Caroline Preston est l’auteure de 3 romans à succès aux États-Unis dont Lucy efface tout publié en 2001 aux Éditions Nil. Le Journal de Frankie Pratt a été inspiré par l’amitié qui lia sa grand-mère à Sylvia Beach, la libraire et éditrice célèbre de Shakespeare & Co.
Titre : Le Journal de Frankie Pratt
Auteur : Caroline Preston
Éditeur : Nil
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]]>Gloria, dix-sept ans est une jeune fille de très bonne famille. Ses tenues sont toujours raffinées et impeccables. Elle doit épouser un descendant d’une des plus puissantes familles de Chicago. Mais elle rêve d’une autre vie et nourrit le secret espoir de devenir chanteuse. Aussi décide-t-elle, avec ses amis Lorraine et Marcus, de se frotter à la vie clandestine, de découvrir le jazz noir, l’alcool, de jouer les garçonnes… et enfin de découvrir l’amour interdit en pleine Prohibition…
Le récit suit les trois héroïnes : Gloria, Lorraine, sa meilleure amie et Clara, la cousine de Gloria qui vient se racheter une conduite loin de ses folies passées à New York.
Bien que très clichées les trois héroïnes sont assez attachantes. On rentre facilement dans l’histoire et on suit avec plaisir leurs aventures. Bien évidemment tout s’accélère dans les dernières pages : trahisons, mort, amitiés brisées, histoires d’amour révélées, autant de péripéties qui annoncent un deuxième tome.
Mais le gros problème de ce roman c’est l’univers des années 20 qui n’est pas du tout représenté. Pour illustrer cette période, l’auteure multiplie à outrances les termes « gangster » et « garçonne » mais n’explique rien du tout. Il suffit de se couper les cheveux au-dessus de la mâchoire pour être une garçonne, et de fumer un gros cigare dans un bar clandestin pour être un gangster. C’est un peu léger. De plus, les trois héroïnes passent leur temps à sortir tous les soirs jusque des heures impossibles. Ces jeunes filles mineures de bonne famille qui entrent sans aucun problème dans tous les bars clandestins de la ville, on a du mal à y croire.
Le contexte historique ne change rien à l’intrigue. Cette histoire aurait pu se passer à n’importe quelle période. C’est finalement une banale histoire d’amour impossible, sur vague fond de Prohibition.
Je passerai mon tour pour le tome 2…
Titre : Ingénue – Cabaret tome 1
Auteur : Jilian Larkin
Éditeur : Bayard jeunesse
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