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]]>J’en avais rêvé… ils l’ont fait ! Gallimard Jeunesse sort dans deux petits jours un magnifique jeu Harry Potter. Grâce au site spécialisé en littérature jeunesse, Les Histoires Sans Fin, j’ai eu la chance incroyable de tester ce fabuleux jeu de société. Une sacrée expérience pour tous les Moldus qui, comme moi, rêvent jour et nuit de recevoir enfin leur lettre d’entrée à Poudlard !
Côté règle du jeu, rien de bien compliqué ! On évolue sur le plateau comme sur celui d’un Trivial Poursuit. On lance le dé et c’est la couleur de la case sur laquelle on tombe qui détermine le tome de la question. Les questions sont réparties en trois niveaux de difficulté. Et tant qu’on gagne, on joue ! Choisissez bien vos adversaires parce que si vous vous battez contre des fans, des vrais, vous risquez de ne pas pouvoir toucher au dé une seule fois ! Et ça serait dommage !
Des cases « hibou » et « défi » mettent un peu de piment dans la partie. Sur les cases hibou, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. D’un sort de stupéfixion qui vous paralyse pendant un tour à la potion qui donne droit à un sablier supplémentaire lors du prochain défi, tout peut arriver ! C’est avec ces cases défis qu’on rigole vraiment. Imaginez : mimer Rusard, un match de Quidditch ou un sorcier qui transplane, dessiner la Forêt Interdite ou le 4 Privet Drive, il y a de quoi se marrer, non ?!
C’est vraiment bien fichu et on passe un super moment. J’ai vraiment adoré revivre l’euphorie dans laquelle me plonge inévitablement l’univers d’Harry Potter. Croyez-moi, j’étais complètement surexcitée ! Pour les passionnés de Harry Potter, c’est un vrai régal de disserter sur le meilleur sortilège à utiliser en cas d’invasion de strangulos, si, si ! J’ai testé le jeu avec des fans et des moins fans. Mais autant prévenir les curieux tout de suite : mieux vaut bien connaître l’univers de J.K. Rowling pour vraiment s’amuser. Même si les joueurs ont le droit entre plusieurs trois niveaux de difficulté, il y a malgré tout une grande différence de complexité entre les questions et les cases « défi ». Il est donc conseillé d’avoir obtenu au moins un Effort Exceptionnel à son Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire (BUSE) avant de se lancer dans l’aventure !
Enfin, il faut reconnaître que les questions ne sont pas toujours très bien formulées et il est parfois difficile d’en comprendre le contexte. Et dernier petit, mais vraiment tout petit point négatif : la partie n’est pas assez longue !!
En bref, ce jeu Harry Potter c’est le rêve ultime pour tous les fans qui ne se remettent pas de la fin de la saga ! Un jeu drôlement bien fichu qui fait inévitablement passer un super moment. A tester obligatoirement avec un verre de Bierraubeurre à la main !
Vous pouvez retrouver également ma chronique sur le site des Histoires Sans Fin.
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Il y a des livres qu’on a tellement aimé, qui nous ont touché au plus profond, qu’on a du mal à en parler. Et c’est comme si on n’avait pas envie d’en parler de peur que ça nous échappe. Aujourd’hui, j’ai eu le temps de murir les choses et d’y réfléchir. Mais si je pense que je ne réussirai probablement pas à me démarquer des 125 789 (chiffre au hasard !!) critiques élogieuses de Nos étoiles contraires, j’espère au moins vous donner envie d’y jeter un œil.
Nos étoiles contraires, c’est le dernier né de John Green. Si en France John Green commence à être de plus en plus connu, aux États-Unis c’est une star ! Il est l’auteur de Will & Will, Le Théorème des Katherine et Qui es-tu Alaska. J’avais lu ce dernier à l’époque de sa sortie et j’avais été déçue. Je n’avais pas du tout accroché au style et j’étais passée totalement à côté, ne m’étant pas attachée aux personnages. A l’époque, ma déception avait donné lieu à une horde de commentaires du style « quoi, tu n’aimes pas John Greeeeeeeen ??? » (à prononcer avec pleins de « i » bien aigus !). Mais comme je ne m’avoue pas vaincue, et que je suis curieuse, j’ai eu envie de lire Nos étoiles contraires. Je me suis donc lancée avec prudence. Nos étoiles contraires, tout le monde en a parlé avec tant de passion et de sanglots dans la voix que je me méfiais.
Mais sur ce coup-là, je dois bien avouer que John Green m’a eue. En quelques pages, pour ne pas dire phrases, il m’a happée et convertie à son style. Pour ceux qui ne connaissent pas, il est ici question de cancer. Rien de très réjouissant vous allez me dire ? Et pourtant…
Hazel Grace est atteinte d’un putain de cancer (disons-le franchement) qui la bouffe et la force à être branchée 24h/24h à une machine qui l’aide à respirer. Pas d’amélioration à l’horizon, et pourtant, malgré des déprimes passagères, Hazel est loin de se morfondre. Augustus, lui, est en rémission d’un cancer qui lui a pris l’une de ses jambes. C’est un jeune homme plein de vie et d’humour. Alors forcément, quand tous les deux se rencontrent, ça fait des étincelles.
Contre toute attente, pas de pathos ni de mièvrerie à l’horizon. Non, juste une belle histoire entre deux adolescents. Plus qu’une histoire d’amour qui aurait pu paraître fleur bleu, c’est un livre sur la vie. Nos étoiles contraires est d’une justesse incroyable. John Green nous emporte dans un tourbillon d’émotions. Il ne tombe à aucun moment dans la facilité d’un tel sujet et nous épargne une morale pleine de bons sentiments sur la maladie, l’injustice… Et quel humour !
Nos étoiles contraires m’a complètement retournée et je conseille la lecture à tout le monde. Pas parce qu’il est question d’un sujet fort et sensible, mais juste parce que c’est brillant, tout simplement.
A noter qu’un film est actuellement en tournage.
Titre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Éditeur : Nathan
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Je me rends compte que je n’ai jamais parlé de mon adoration pour la série d’Ann Brashares Quatre filles et un jean ! J’avais pourtant dévoré les quatre tomes à l’époque de leur sortie, et le cinquième l’été dernier.
Cette célèbre saga Young Adult vaut vraiment le détour. Ce n’est pas culcul comme le résumé pourrait le laisser croire. Les personnages et les émotions sont toujours d’une grande justesse. Vraiment, je vous recommande cette très bonne série jeunesse qui figure parmi mes préférées.
Que vous préfériez Tibby, Carmen, Bridget ou Lena, vous allez forcément vous attacher à elles. C’est normal, elles ont toutes un caractère bien trempé. La douce Lena, l’intrépide Bridget, Carmen, le sacré personnage et Tibby, pas si timide que ça au final… Vous allez les adorer !
Je vous entends d’ici. « Oh, une histoire de nénettes en pleine adolescence, ça va parler chiffon et garçons à toutes les pages, très peu pour moi ! » Que nenni les amis ! Bien sûr il est question de garçons, mais c’est bien plus que ça. Dans Quatre filles et un jean, les sentiments sont toujours d’une incroyable justesse. Ça vous touche au plus profond.
Vous voilà prévenu : vous allez les adorer. Je vous garantis que toutes les quatre vont prendre une importance considérable dans votre cœur au fil de votre lecture… au point de vous sentir comme démuni une fois le livre terminé. Si, si, je vous assure.
En lisant Quatre filles et un jean, pas besoin de crèmes anti-rides. Vous allez retrouver toutes les sensations que vous éprouviez quand vous étiez ado. Les premiers émois amoureux, les premières déceptions, les premières boules au ventre…
Même s’il y a un écart de 10 ans entre le premier et le dernier tome, on voit les filles grandir, évoluer, faire des choix d’adulte…
Ben oui mine de rien, c’est important aussi ! Même si c’est pas nunuche, il faut bien une bonne dose d’amourettes et d’histoires sérieuses pour faire un bon livre de filles, non ?!
Et ouais, mine de rien ça compte. Pas besoin d’attendre des années avant d’avoir la suite des aventures.
Vous n’avez jamais rêvé de partager un jean avec votre amie qui fait du 34 quand vous vous faites du 44 et que ce même jean vous aille aussi bien qu’à elle ? Franchement, moi je trouve ça dingue !
Quatre filles et un jean, c’est avant tout une ode magnifique à l’amitié ou comment les amis qui comptent vraiment sont importants pour l’épanouissement dans la vie.
Vous ne trouvez pas la raison valable ? Lisez-le premier tome et on en reparle, ok ?!
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Comme tous les enfants de son âge, Mostéfa devrait rêver d’aventure, se déguiser en indien ou jouer aux pirates avec des épées en bois et des fusils en plastique. Seulement voilà, les jouets de Mostéfa sont faits de métal et de feu.
Il n’a plus de maman ni de papa et ses amis sont des pirates. Son aire de jeu c’est l’océan, quelque part au large de la Somalie. Et Mostéfa c’est même pas son vrai nom, c’est celui qu’on lui a donné sur la terre ferme.
Sur l’eau, il s’appelait Le Grillon…
Ici, Tristan Koëgel, dont c’est le premier roman, s’attaque avec beaucoup de justesse à un thème difficile et politique : celui de la piraterie en Somalie. Pourtant, le texte ne tombe jamais dans le pathos ou le larmoyant. En effet, le récit oscille entre gravité et légèreté. Aux quelques scènes un peu dures et parfois violentes, se succèdent des instants de poésie qui font sourire. Par exemple, l’histoire d’amour imaginaire avec la belle et mystérieuse Dress qui apporte une fraîcheur féminine plutôt agréable !
Mais la principale force de ce roman est selon moi son style, assez sec mais très efficace. L’auteur a fait le choix judicieux de la première personne, invitant ainsi le lecteur à suivre les événements à travers les yeux de cet enfant pirate. Le Grillon ne sachant ni lire, ni écrire, l’écriture emprunte à la langue orale, ce qui donne au héros toute sa crédibilité et sa justesse. On est à la fois émue et amusé par ses réflexions franches, naïves et pourtant si réalistes. D’ailleurs, par son franc-parler et son petit côté candide, le Grillon m’a fait penser au personnage de Bibow Bradley dans le roman d’Axl Cendres.
Pour résumer, Le Grillon : récit d’un enfant pirate, est une belle histoire, au ton juste et sincère, qui saura vous émouvoir autant que vous faire sourire.
Retrouvez également cette critique sur mon autre blog, Plus on a d’yeux plus on lit.
Titre : Le Grillon : récit d’un enfant pirate
Auteur : Tristan Koëgel
Éditeur : Didier Jeunesse
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]]>Cet article [Roman] Victoria rêve est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Victoria rêve d’aventures. Elle rêve de courir le monde en cargo, de nager avec des troupeaux de chevaux, de s’habiller en hussard, d’être chef d’orchestre. Elle rêve de cow-boys, d’indiens, d’ours et de tous les héros qui peuplent ses romans préférés.
Car malheureusement pour Victoria, elle vit à Chaise-sur-le-Pont, « la ville la plus calme du monde occidental. » Et même pas un lion à des kilomètres à la ronde. Heureusement, dans sa maison de la rue de la Patinoire, qu’elle partage avec des parents bien trop sérieux et une grande sœur de 17 ans horripilante et déjà si vieille, Victoria peut compter sur sa bibliothèque – qu’elle appelle sa ligne d’horizon – pour s’évader. Mais depuis quelques temps, ses livres disparaissent. Et voilà que son voisin Jo lui parle de trois mystérieux Cheyennes et que son père s’habille en cow-boy. L’aventure n’est peut-être pas si loin tout compte fait…
Il y a des romans que l’on ne peut pas oublier, des histoires qui nous collent à la peau, des personnages qui nous hantent longtemps après avoir refermé le livre. Les romans de Timothée de Fombelle font partie de ceux-là. Avec Victoria rêve, le petit nouveau, le papa de Tobie Lolness célèbre l’incroyable force de l’imaginaire. Ici, la frontière entre réalité et imaginaire est sans cesse repoussée et le lecteur lui-même se perd dans les méandres de l’imagination de la jeune et intrépide Victoria. Mais Timothée de Fombelle célèbre également à travers ce beau petit roman plein de poésie et de tendresse, le pouvoir de la lecture qui nous transporte, envers et contre tout, dans des mondes toujours plus merveilleux. Et Victoria rêve est un magnifique hommage à la littérature jusque dans les merveilleuses illustrations – en couverture et au fil du texte – de François Place.
À noter que la version lue, par l’auteur lui-même, est sortie simultanément.
Et ce qu’on peut en dire, c’est que Monsieur Fombelle est un incroyable conteur, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.
Retrouvez également mon avis sur Plus on a d’yeux plus on lit.
Titre : Victoria rêve
Auteur : Timothée de Fombelle
Éditeur : Gallimard Jeunesse
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]]>Cet article [Album] La Grande évasion de Mademoiselle oignon est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>C’est bien connu, les oignons sont gais, pleins de sève et de vie. Mais ce qui les effraie le plus c’est la terrible friture. Coupés en rondelles et plongés dans la brûlante mixture, c’est synonyme pour les pauvres oignons d’une mort assurée. Mais Mlle Oignon n’a pas envie de finir en beignets dans une casserole et elle est prête à tout pour se sauver du livre qui l’emprisonne.
C’est pourquoi elle te demande de l’aide, cher petit lecteur. Au fil des pages, il te faudra délivrer Mademoiselle Oignon de son terrible destin.
Prêt à relever le défi ?
La Grande évasion de Mademoiselle Oignon est le premier livre qui disparaît. À mesure que l’on avance dans la lecture, on peut détacher les pelures de Mlle Oignon en suivant les pointillés pour enfin la libérer totalement.
L’ouvrage de Sara Fanelli est une petite pépite et ne ressemble à rien de ce qu’on peut lire habituellement. Un peu à la manière des romans dont on est le héros, le lecteur vit une véritable expérience ludique et créative et devient un des personnages central du livre, investi d’une lourde mission : délivrer Mademoiselle Oignon.
Mais le livre va également bien plus loin. Derrière une histoire, a priori simple, d’un oignon à délivrer de la friture, l’auteure soulève un tas de questions complexes à tendance philosophiques. Il est ici question de temps, de mémoire, d’identité et de bonheur. « Serais-tu différent si tu portais un autre nom ? », « est-ce que le temps s’arrête quand tu rêves ? », « peut-on se souvenir de quelque chose qui n’est jamais arrivé ? », « c’est long comment une minute ? », « où finissent les choses que l’on a oubliées ? », autant de questions qui invitent à penser autrement, à faire travailler notre matière grise pour mieux appréhender le monde qui nous entoure. Et Sara Fanelli joue également avec la créativité du lecteur en proposant même de dessiner et de créer, comme par exemple le lieu où vont les choses oubliées. Pas facile, hein ?
Au fil des pages, en plus de devoir libérer Mlle Oignon, le lecteur est invité à réfléchir sur lui-même et à répondre aux questions soulevées par l’auteure. Et la chose est bien faite car il a véritablement la possibilité d’écrire sur le livre, même s’il est difficile de sauter le pas de peur d’abîmer ce magnifique ouvrage. Le livre devient alors une sorte de journal intime et de cahier d’exercices que l’enfant à partir de 7 ans prend plaisir à feuilleter seul ou avec ses parents ou ses amis.
Les illustrations et le texte ne sont pas pour autant les oubliés de ce sublime album. Le talent de Sara Fanelli est indéniable et ses illustrations sont vives et joyeuses et invitent à l’évasion. Le texte, quant à lui, est poétique et tout en rimes ! Il mêle habilement philosophie, humour et absurde. Un régal.
La Grande évasion de Mademoiselle Oignon est vraiment un livre brillant et original. Véritable objet-livre-jouet, il est à la fois ludique et intéressant. Le jeune lecteur est intelligemment invité à réfléchir sur les choses et lui-même, à faire marcher son imagination et enfin à créer et à écrire. Et comme en plus il a bien travaillé, il est récompensé et, en plus de son livre, remporte un vrai objet déco à mettre dans sa chambre.
Ce fantastique album qui s’inscrit dans une toute nouvelle collection chez Phaidon qui, on l’espère, comportera d’autres belles découvertes.
Enfin, en lisant l’ouvrage de Sara Fanelli et les questions absurdes qu’elles soulevait, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la chanson d’Aldebert « Les Questions » qui illustre bien les innombrables questions des enfants auxquelles les parents n’ont malheureusement pas toujours de réponses…
Titre : La Grande évasion de Mademoiselle Oignon
Auteur : Sara Fanelli
Éditeur : Phaidon
Prix : 19,95 €
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]]>Ne vous êtes-vous jamais demandé à quoi ressemblait la vie du Lapin Blanc d’Alice ? A-t-il une femme ? Des enfants ?
À travers le journal de Madame Lapin Blanc, son épouse, on pénètre dans l’intimité de cette grande famille de mangeurs de carottes à toutes les sauces et on découvre les coulisses de la vie d’un des personnages les plus célèbres d’Alice au Pays des Merveille.
On avait déjà beaucoup ri avec Mon chat le plus bête du monde, et voilà de nouveau une histoire décapante à la sauce Bachelet.
La femme du célèbre lapin blanc d’Alice est ici représentée en parfaite mère au foyer un peu blasée et très occupée. Elle prend soin de son intérieur coquet et so british tout en s’occupant de ses nombreux enfants tous plus excentriques et envahissants les uns que les autres. Quant à Monsieur Lapin Blanc, il est souvent absent, distrait et tout le temps en retard. Il lui arrive même d’oublier l’anniversaire de sa tendre épouse. Mais il ne manque pas de tendresse envers sa famille et sait se faire pardonner.
À peine sorti, le p’tit nouveau de Gilles Bachelet est déjà un énorme coup de cœur. Madame Le Lapin Blanc est un album absolument incroyable et plein de surprises où les détails toujours plus loufoques fourmillent pour notre plus grand bonheur. Au fil des pages, on retrouve des clins d’œil subtils et désopilants de l’univers de Lewis Caroll : le chat du Cheshire, une baby-sitter originale qui a pris la mauvaise habitude de grandir ou rapetisser à tout moment, les enfants du dodo, du morse… C’est drôle, vif, intelligent et tellement bien pensé. C’est assez dingue l’imagination de ce grand homme qu’est Gilles Bachelet. En quelques pages et avec des personnages croqués avec talent, il s’approprie l’œuvre de Lewis Caroll et en propose une version irrésistible et originale. À peine le livre terminé, on a qu’une seule idée en tête : l’ouvrir et le feuilleter de nouveau à la recherche de tous les détails made in England, clins d’œil et autres références chères à l’illustrateur.
Au début de son ouvrage, Gilles Bachelet s’excuse auprès de Lewis Caroll pour avoir « maltraité ses personnages ». Je pense sincèrement que Lewis ne peut qu’être fier d’avoir inspiré une histoire aussi incroyable.
Et pour en savoir plus sur Madame Le Lapin Blanc et Gilles Bachelet, je vous invite à regarder l’interview vidéo réalisée par le site des Histoires sans Fin à laquelle j’ai eu la chance d’assister.
Titre : Madame Le Lapin Blanc
Textes et illustrations : Gilles Bachelet
Éditeur : Le Seuil
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]]>Arlequin est le meilleur accordeur de Venise. Il est capable d’accorder n’importe quel instrument. Car Arlequin a un don incroyable : il entend tout. Du bruissement des feuilles des arbres aux ricanements mesquins des Vénitiens qui se moquent de ses grandes oreilles, aucun son ne lui échappe. C’est pourquoi un riche marchand fait appel au jeune homme pour s’occuper d’un instrument bien particulier… sa propre fille Colombine. La belle jeune femme se mure en effet dans un silence pesant et mélancolique tout en peignant le monde.
Arlequin devra alors chercher au plus profond de lui-même pour découvrir ce qui ronge la belle Colombine, et enfin, accorder leurs cœurs…
Avec Arlequin ou les oreilles de Venise, Hubert Ben Kemoun nous offre un album magnifique sur la différence et l’écoute. Le jeune Arlequin aux grandes oreilles est incroyablement touchant et sa représentation sous le délicat pinceau de Mayalen Goust lui donne une dimension particulièrement poétique. Les traits sont fins, les couleurs douces et les personnages gracieux. L’ambiance qui se dégage de cet album est magique et les mots doux et mélodieux de l’auteur donne naissance à une belle idylle dans l’une des villes les plus romantique du monde.
Une véritable merveille.
Titre : Arlequin ou les oreilles de Venise
Auteur : Hubert Ben Kemoun
Illustrations : MAYALEN GOUST
Éditeur : Flammarion – Père Castor
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