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]]>J’ai commencé Avant toi avec un peu de réticence, il faut bien l’avouer. Déjà parce que la maison d’édition ne m’inspire pas confiance. Sans rentrer dans les détails, on ne peut pas dire que je sois une grande fan de Bragelonne et Milady. Mais passons. Après tout, je ne cherche qu’à être agréablement surprise. Alors quand Elise m’a donné ce livre après avoir lu Nos étoiles contraires, je me suis dit « pourquoi pas ? ».
Avant toi c’est quoi ? Je crois qu’on peut dire en toute franchise que c’est un pâle copier/coller d’Intouchables. Si Omar Sy avait été une femme, ça aurait pu donner Avant toi. Vous voyez ce que je veux dire ?
Lou est une jeune fille très ordinaire qui n’a jamais quitté sa petite ville natale. Elle a bien un petit copain depuis plusieurs années, mais ce dernier est plus intéressé par ses compétitions d’athlétisme que par sa fiancée. Pas cool le mec. La famille de Lou a pas mal de galères d’argent et la jeune fille doit travailler pour subvenir aux besoins de la joyeuse troupe. Du coup, quand elle perd son emploi, en plus de se prendre des réflexions tout a fait dégueulasses et égoïstes de la part de tous les membres de sa famille, Lou accepte un CDD de 6 mois pour tenir compagnie à un handicapé. Une tâche qui s’avère assez compliquée, on s’en doute. Parce que si Lou n’a aucune expérience dans le domaine, Will, le jeune homme en question est d’une humeur épouvantable depuis son accident. Je ne révèle pas grand-chose de crucial si je vous dis qu’au fond, Will est un être touchant et sensible. Un dur au cœur tendre quoi. Vous vous en doutiez, non ? Bon sinon, le truc pas cool dans le job de Lou, c’est que Will a décidé de mettre fin à ses jours et que la jeune fille est là pour le faire changer d’avis…
Bon, bon, bon… Avant toi n’est pas un chef-d’œuvre, vous voilà prévenus. Déjà parce qu’on ne peut pas s’empêcher de penser au témoignage de Philippe Pozzo di Borgo et au film Intouchables, et puis surtout parce c’est creux et plat. Les dialogues, pour commencer, sont vides d’intérêt et les personnages parlent pour ne rien dire. C’est assez agaçant parce que le livre fait quand même 475 pages ! Le roman de Jojo Moyes a été pas mal encensé sur les blogs et les magazines féminins. La faute au thème tire larmes forcément. Moi qui sortais tout juste de ma lecture de Nos étoiles contraires où le thème du cancer chez les adolescents était traité avec une intelligence et une justesse incroyables, j’ai trouvé Avant toi bien fade à côté. Et c’est dommage parce que le thème du handicap, et plus encore celui du droit à l’euthanasie était vraiment intéressant. Mais l’auteure ne s’est contentée que de le survoler à grand renfort de bons sentiments et d’une morale bien pensante. Le dénouement aurait pu sauver l’ensemble selon moi, mais encore une fois, on tombe dans un schéma bien trop classique.
Une autre chose m’a gênée dans la structure même du récit. En effet, alors que le narrateur omniscient suit le personnage de Lou dans une grande majorité du roman, tout d’un coup un nouveau narrateur sort de nulle part. Une fois on suit la mère de Will, une fois Nathan… Mais il ne s’agit pas d’alterner les narrateurs selon un ordre logique. On comprend bien la volonté de l’auteure de renforcer la tension dramatique en faisant intervenir différents narrateurs, mais comme c’est fait sans aucune logique, on passe complètement à côté. Enfin, je trouve.
Mais je dois bien admettre, que même s’il m’est arrivé de survoler quelques passages (ou je sais, c’est maaaaal !), j’ai lu le livre jusqu’au bout pour savoir ce qui allait arriver à Will. Allait-il ou non passer à l’acte… ?
Titre : Avant toi
Auteur : Jojo Moyes
Éditeur : Milady Romance
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Il y a des livres qu’on a tellement aimé, qui nous ont touché au plus profond, qu’on a du mal à en parler. Et c’est comme si on n’avait pas envie d’en parler de peur que ça nous échappe. Aujourd’hui, j’ai eu le temps de murir les choses et d’y réfléchir. Mais si je pense que je ne réussirai probablement pas à me démarquer des 125 789 (chiffre au hasard !!) critiques élogieuses de Nos étoiles contraires, j’espère au moins vous donner envie d’y jeter un œil.
Nos étoiles contraires, c’est le dernier né de John Green. Si en France John Green commence à être de plus en plus connu, aux États-Unis c’est une star ! Il est l’auteur de Will & Will, Le Théorème des Katherine et Qui es-tu Alaska. J’avais lu ce dernier à l’époque de sa sortie et j’avais été déçue. Je n’avais pas du tout accroché au style et j’étais passée totalement à côté, ne m’étant pas attachée aux personnages. A l’époque, ma déception avait donné lieu à une horde de commentaires du style « quoi, tu n’aimes pas John Greeeeeeeen ??? » (à prononcer avec pleins de « i » bien aigus !). Mais comme je ne m’avoue pas vaincue, et que je suis curieuse, j’ai eu envie de lire Nos étoiles contraires. Je me suis donc lancée avec prudence. Nos étoiles contraires, tout le monde en a parlé avec tant de passion et de sanglots dans la voix que je me méfiais.
Mais sur ce coup-là, je dois bien avouer que John Green m’a eue. En quelques pages, pour ne pas dire phrases, il m’a happée et convertie à son style. Pour ceux qui ne connaissent pas, il est ici question de cancer. Rien de très réjouissant vous allez me dire ? Et pourtant…
Hazel Grace est atteinte d’un putain de cancer (disons-le franchement) qui la bouffe et la force à être branchée 24h/24h à une machine qui l’aide à respirer. Pas d’amélioration à l’horizon, et pourtant, malgré des déprimes passagères, Hazel est loin de se morfondre. Augustus, lui, est en rémission d’un cancer qui lui a pris l’une de ses jambes. C’est un jeune homme plein de vie et d’humour. Alors forcément, quand tous les deux se rencontrent, ça fait des étincelles.
Contre toute attente, pas de pathos ni de mièvrerie à l’horizon. Non, juste une belle histoire entre deux adolescents. Plus qu’une histoire d’amour qui aurait pu paraître fleur bleu, c’est un livre sur la vie. Nos étoiles contraires est d’une justesse incroyable. John Green nous emporte dans un tourbillon d’émotions. Il ne tombe à aucun moment dans la facilité d’un tel sujet et nous épargne une morale pleine de bons sentiments sur la maladie, l’injustice… Et quel humour !
Nos étoiles contraires m’a complètement retournée et je conseille la lecture à tout le monde. Pas parce qu’il est question d’un sujet fort et sensible, mais juste parce que c’est brillant, tout simplement.
A noter qu’un film est actuellement en tournage.
Titre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Éditeur : Nathan
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Je me rends compte que je n’ai jamais parlé de mon adoration pour la série d’Ann Brashares Quatre filles et un jean ! J’avais pourtant dévoré les quatre tomes à l’époque de leur sortie, et le cinquième l’été dernier.
Cette célèbre saga Young Adult vaut vraiment le détour. Ce n’est pas culcul comme le résumé pourrait le laisser croire. Les personnages et les émotions sont toujours d’une grande justesse. Vraiment, je vous recommande cette très bonne série jeunesse qui figure parmi mes préférées.
Que vous préfériez Tibby, Carmen, Bridget ou Lena, vous allez forcément vous attacher à elles. C’est normal, elles ont toutes un caractère bien trempé. La douce Lena, l’intrépide Bridget, Carmen, le sacré personnage et Tibby, pas si timide que ça au final… Vous allez les adorer !
Je vous entends d’ici. « Oh, une histoire de nénettes en pleine adolescence, ça va parler chiffon et garçons à toutes les pages, très peu pour moi ! » Que nenni les amis ! Bien sûr il est question de garçons, mais c’est bien plus que ça. Dans Quatre filles et un jean, les sentiments sont toujours d’une incroyable justesse. Ça vous touche au plus profond.
Vous voilà prévenu : vous allez les adorer. Je vous garantis que toutes les quatre vont prendre une importance considérable dans votre cœur au fil de votre lecture… au point de vous sentir comme démuni une fois le livre terminé. Si, si, je vous assure.
En lisant Quatre filles et un jean, pas besoin de crèmes anti-rides. Vous allez retrouver toutes les sensations que vous éprouviez quand vous étiez ado. Les premiers émois amoureux, les premières déceptions, les premières boules au ventre…
Même s’il y a un écart de 10 ans entre le premier et le dernier tome, on voit les filles grandir, évoluer, faire des choix d’adulte…
Ben oui mine de rien, c’est important aussi ! Même si c’est pas nunuche, il faut bien une bonne dose d’amourettes et d’histoires sérieuses pour faire un bon livre de filles, non ?!
Et ouais, mine de rien ça compte. Pas besoin d’attendre des années avant d’avoir la suite des aventures.
Vous n’avez jamais rêvé de partager un jean avec votre amie qui fait du 34 quand vous vous faites du 44 et que ce même jean vous aille aussi bien qu’à elle ? Franchement, moi je trouve ça dingue !
Quatre filles et un jean, c’est avant tout une ode magnifique à l’amitié ou comment les amis qui comptent vraiment sont importants pour l’épanouissement dans la vie.
Vous ne trouvez pas la raison valable ? Lisez-le premier tome et on en reparle, ok ?!
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]]>Alex et Jenny vivent à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Il est italien. Elle est australienne. Rien ne les prédispose à se rencontrer. Pourtant, ils se connaissent depuis de nombreuses années. Un mystérieux lien les unit depuis leur plus tendre enfance : ils communiquent par télépathie.
Lorsqu’ils décident de se rencontrer pour la première fois, ils s’attendent à vivre une aventure extraordinaire. Ils ne pensent pas si bien dire… Le jour de leur premier rendez-vous, ils sont tous les deux au même endroit au même moment mais ne peuvent se voir. Et s’il existait des univers parallèles ? Comment Alex et Jenny pourront-ils enfin se rencontrer ? Autant de questions auxquelles ils devront répondre… avant la fin du monde !
Univers parallèles, télépathie et amour adolescent sur fond d’apocalypse, voici l’univers de cette nouvelle dystopie Young Adult made in Gallimard Jeunesse. J’ai lu beaucoup d’avis contraires sur Multiversum. Pour ma part, je suis un peu mitigée. Si la lecture a été dans l’ensemble plutôt agréable, certains aspects m’ont quand même chagrinée. Tout d’abord, l’intrigue est assez confuse. On se perd facilement, et comme les personnages finalement, dans les différentes dimensions. Même si j’avoue que je ne me suis pas plongée davantage sur la question, je pense qu’il y a quelques incohérences dans ces passages entre les univers. Mais c’est si difficile à maîtriser.
Malgré tout, je me suis plongée très vite dans l’histoire et j’ai trouvé le tout plutôt addictif. Si l’action met un petit moment à s’installer, les péripéties et rebondissements inattendus finissent par s’enchaîner.
Quant aux personnages, si j’ai trouvé Jenny assez insignifiante, Alex est lui plus intéressant et complexe. Mais entre tous les personnages, ma préférence va sans hésiter à Marco, le meilleur ami d’Alex. Ce nerd, handicapé physique depuis un grave accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents, m’a beaucoup intéressée. Il donne une touche de fantaisie très agréable. Je regrette presque de ne pas l’avoir vu assez souvent !
Bon au final un avis assez brouillon je m’en excuse, mais à l’image de mon sentiment de lecture. J’ai aimé parce que c’est fluide et intrigant malgré tout, mais je suis quand même un peu déçue par la confusion du récit. En fait, je m’attendais vraiment à une dystopie incroyable, un bouquin extraordinaire qui m’aurait tenue éveillée toute une nuit.
Pas cette fois malheureusement. Le prochain peut-être ?!
Titre : Multiversum
Auteur : Leonardo Patrignani
Éditeur : Gallimard Jeunesse
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Si comme moi vous n’êtes pas une grande fan du vampire riche à millions qui roule en décapotable et que vous voyez d’un mauvais œil les hommes qui scintillent au soleil sous le regard hagard d’une gourdasse amoureuse, la série Vampire Academy est faite pour vous !
Si si, je vous assure…
Et pour ceux qui ne sont pas encore tout à fait convaincus, sachez qu’un film est en préparation. Cependant, je vous conseille vivement de découvrir cet univers à travers les livres.
Moins de risques d’être déçu !
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Comme tous les enfants de son âge, Mostéfa devrait rêver d’aventure, se déguiser en indien ou jouer aux pirates avec des épées en bois et des fusils en plastique. Seulement voilà, les jouets de Mostéfa sont faits de métal et de feu.
Il n’a plus de maman ni de papa et ses amis sont des pirates. Son aire de jeu c’est l’océan, quelque part au large de la Somalie. Et Mostéfa c’est même pas son vrai nom, c’est celui qu’on lui a donné sur la terre ferme.
Sur l’eau, il s’appelait Le Grillon…
Ici, Tristan Koëgel, dont c’est le premier roman, s’attaque avec beaucoup de justesse à un thème difficile et politique : celui de la piraterie en Somalie. Pourtant, le texte ne tombe jamais dans le pathos ou le larmoyant. En effet, le récit oscille entre gravité et légèreté. Aux quelques scènes un peu dures et parfois violentes, se succèdent des instants de poésie qui font sourire. Par exemple, l’histoire d’amour imaginaire avec la belle et mystérieuse Dress qui apporte une fraîcheur féminine plutôt agréable !
Mais la principale force de ce roman est selon moi son style, assez sec mais très efficace. L’auteur a fait le choix judicieux de la première personne, invitant ainsi le lecteur à suivre les événements à travers les yeux de cet enfant pirate. Le Grillon ne sachant ni lire, ni écrire, l’écriture emprunte à la langue orale, ce qui donne au héros toute sa crédibilité et sa justesse. On est à la fois émue et amusé par ses réflexions franches, naïves et pourtant si réalistes. D’ailleurs, par son franc-parler et son petit côté candide, le Grillon m’a fait penser au personnage de Bibow Bradley dans le roman d’Axl Cendres.
Pour résumer, Le Grillon : récit d’un enfant pirate, est une belle histoire, au ton juste et sincère, qui saura vous émouvoir autant que vous faire sourire.
Retrouvez également cette critique sur mon autre blog, Plus on a d’yeux plus on lit.
Titre : Le Grillon : récit d’un enfant pirate
Auteur : Tristan Koëgel
Éditeur : Didier Jeunesse
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