Cet article [Album] Cherche et trouve : Mamoko au Moyen Âge est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Voici un livre-jeu inépuisable avec une cinquantaine de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. Nous, lecteurs avides et curieux, sommes invités à les suivre au cœur d’un Moyen Âge délirant. On y découvre un faubourg où vivent paysans, chevaliers et troubadours. Et voilà qu’une foire est organisée près des remparts et que là-bas, de l’autre côté du pont-levis, cordonniers et armuriers sont à l’œuvre. Mais attention car le dragon rôde, et le voilà soudain en train d’enlever le roi. Qui de Léandre Montjolie, Clovis Rando, les Frères Dagobert ou Firmin Lonzaine pourra le sauver ?
Mamoko : 50 histoires au Moyen Âge nous plonge dans un univers loufoque et farfelu. À la manière du célèbre Où est Charlie ? qui a bercé notre enfance à tous, le lecteur doit chercher… et trouver sinon c’est moins drôle, les cinquante personnages, tous représentés sous la forme d’animaux, qui peuplent les sept scènes moyenâgeuses. Les tableaux s’enchaînent et ne se ressemblent pas car si tous les personnages se retrouvent d’une page à l’autre, chacun mène sa propre aventure et a son propre dénouement. Au petit lecteur de choisir celui qu’il préfère et de suivre ses aventures au fil des pages. Chaque nouvelle lecture est une découverte. Les illustrations de Daniel et Aleksandra Mizizlnska sont vivantes et loufoques et les différents tableaux qui composent ce fantastique livre-jeu regorgent de petits détails incroyables.
Un grand coup de cœur qui plaira à tous les membres de la famille, grands comme petits.
Je remercie bien chaleureusement les éditions Didier Jeunesse qui ont eu la gentillesse de m’envoyer ce livre génial !
Titre : Mamoko : 50 histoires au Moyen Âge
Auteurs et illustrateurs : Aleksandra et Daniel Mizizlnska
Éditeur : Didier Jeunesse
Cet article [Album] Cherche et trouve : Mamoko au Moyen Âge est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Manga] Le Rêve du papillon est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Tutu n’a pas l’intention de suivre sa classe en excursion à travers la montage. C’est bien plus amusant de se promener toute seule… jusqu’au moment où elle se fait surprendre par une tempête de neige. Elle se réveille alors dans une ville inconnue et surprenante dans laquelle les habitants sont des animaux.
Tutu n’est pas la bienvenue car ici, personne n’aime les étrangers. Aussitôt les lapins de la police secrète s’emparent de la jeune fille et la placent en famille d’accueil. Dès lors, elle est contrainte de travailler à l’usine pour le compte d’un empereur tyrannique. Heureusement, un drôle de chat lui soutient qu’un certain Cerf-Voleur pourrait l’aider à rentrer chez elle…
Depuis le rachat de Flammarion par les éditions Gallimard, les choses ont un peu changé dans le monde de l’édition, notamment dans la BD. Aussi, Louis Delas, ancien directeur de Casterman est désormais dans la célèbre et prestigieuse maison jeunesse L’École des Loisirs pour créer un pôle BD. Mais j’ai également découvert que la maison s’était déjà lancée dans l’aventure manga en 2010 avec « Mille Bulles ». Aujourd’hui, la collection compte déjà plus d’une vingtaine de titres au catalogue, dont Le Rêve du papillon : 1. Lapins sur la lune, le premier tome d’une série de quatre volumes.
Ce court manga est en couleurs, ce qui est assez rare dans les mangas. Et c’est d’ailleurs ça qui m’a séduit aux premiers abords. Les illustrations de Luo Yin sont belles, pleines de douceurs de vie et très oniriques. On pense forcément au célèbre Voyage de Chihiro en lisant les mésaventures de cette pauvre Tutu perdue dans un univers fantasmagorique et effrayant. Quant au scénario de Richard Marazano, même s’il n’est pas d’une grande originalité, rappelant peut-être un peu trop l’univers de Miyazaki, est suffisamment bien ficelé pour faire du Rêve du papillon un très bon tome d’ouverture. Dans tous les cas, il m’a donné envie de lire la suite, et de découvrir d’autres titres de la collection « Milles bulles ».
La suite des aventures de Tutu sortira le 23 mai prochain.
NB : la série semble avoir été précédemment publiée chez Dargaud.
Titre : Le Rêve du papillon : 1. Lapins sur la lune
Scénariste : Richard Marazano
Illustrateur : Luo Yin
Éditeur : École des Loisirs
Collection : « Mille Bulles »
Cet article [Manga] Le Rêve du papillon est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Album] Boucle d’ours est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>
Un grand merci aux éditions Didier Jeunesse pour ce bel album tout à fait d’actualité.
C’est le grand carnaval de la forêt. Dans la famille Ours, tout le monde se prépare à faire la fête. Tandis que Maman Ours peaufine son costume de Belle au bois dormant, Papa Ours répète avec ardeur son rôle de grand méchant loup. Petit Ours, lui, ne rêve que d’une chose : se déguiser en Boucle d’Or.
Mais son père ne l’entend pas de cette oreille. Un ours avec une jupe rose et des couettes blondes, c’est vraiment trop bizarre. C’est « pour les filles, les oursonnes, les femmelettes, les cacahouètes, les hommelettes ! » Pourtant, il se pourrait bien que l’arrivée du loup déguisé en Chaperon Loup le fasse changer d’avis…
Boucle d’ours est album parfaitement dans l’air du temps. Stéphane Servant et Laetitia Le Saux n’hésitent pas à travestir les plus grands héros des contes classiques pour se moquer joyeusement des préjugés sexistes. Et les lecteurs jubilent.
Ainsi, ce petit ours qui rêve de se déguiser en jolie fille blonde bouscule les convenances sociales et les identités sexuelles. Tout est fait sur le ton de la parodie et de la loufoquerie. C’est drôle, dynamique, plein de bonnes idées et de couleurs vives. Et en plus, ça fait réfléchir finement.
Alors que demander de plus ?!
Titre : Boucle d’ours
Auteur : Stéphane Servant
Illustrateur : Laetitia Le Saux
Éditeur : Didier Jeunesse
Cet article [Album] Boucle d’ours est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Album] La Bouilloire est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>
C’est une grande première pour la petite Blanche. Elle doit se rendre en ville afin d’acheter une bouilloire pour sa maman. Même si la quête paraît simple, la route est longue et semée d’embuches et Blanche devra être très prudente tout le long du chemin. Car sur l’eau, dans les airs ou sous terre, nombreux sont ceux qui essaient de l’éloigner de son étrange but. Et si chez nous les bouilloires sont un objet du quotidien, dans l’univers de Blanche elles sont étonnantes, étrangement convoitées et surtout très difficile à trouver…
En fan inconditionnelle de thé – et des petits biscuits qui vont avec bien entendu – je me suis jetée sur ce bel et grand album aux couleurs vives.
Quel univers ! Imaginez le petit chaperon rouge, investit d’une étrange mission, plongé dans l’univers loufoque d’un Lewis Caroll japonais ! Sacré mélange n’est-ce pas ? C’est beau, délirant et ça invite aux songes les plus farfelus. Que demander de plus ?
La Bouilloire est vraiment un album superbe et à part. Les illustrations de Etsuko Watanabe sont simples mais dynamiques et efficaces, grâce notamment à leurs couleurs très peps. Les différentes planches, dont certaines se lisent à la verticale, regorgent de détails insolites. C’est un vrai plaisir de s’aventurer au fil des pages dans l’univers décalé dans lequel vit Blanche. Et comme elle, vous aurez sans doute le tournis en découvrant les innombrables modèles différents de bouilloires, toutes plus originales les unes que les autres.
Cet album est une excellente découverte et un vrai coup de cœur, à feuilleter sans modération de 5 à 77 ans… avec une bonne tasse de thé bien entendu !
Titre : La Bouilloire
Texte et illustrations : Etsuko Watanabe
Éditeur : Albin Michel jeunesse
+ 1 Challenge « Je lis aussi des albums »
Chalenge 2/10
Cet article [Album] La Bouilloire est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Album] Ronde de nuit est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>
Je remercie chaleureusement les éditions Didier Jeunesse qui m’ont permis de découvrir ce magnifique album.
20h. Tandis que l’obscurité de la nuit engloutit la ville petit à petit, la lune majestueuse fait son entrée en scène. 21h35, le dîner terminé, il est temps de fermer rideaux et volets et de se laisser bercer par les bras de Morphée. Pour les chauves-souris, ces demoiselles de la nuit, le petit déjeuner est servi. Le tourbillon d’insectes éblouis par la lumière d’un réverbère fera l’affaire. Et tandis qu’à 22h30 une fête bat son plein au dernier étage d’un immeuble, quelques heures plus tard une lectrice passionnée ne peut se résoudre à reposer son roman.
Bienvenue dans le vaste univers de la Ronde de nuit.
Dans les albums jeunesse on retrouve toujours un peu les mêmes thèmes. Le loup et la nuit sont des grands classiques. Que ce soit l’un ou l’autre, il est le plus souvent question d’imagination débridée et d’angoisses incontrôlées.
C’est un fait, la nuit fait peur car elle renferme de trop inquiétants mystères : vampires assoiffés de sang, monstres cachés sous les lits des enfants, bruits cauchemardesques…
Pourtant dans Ronde de nuit, Simon Hureau, à la fois auteur et illustrateur, ne met l’accent sur aucun de ces terrifiants éléments. La force de ce magnifique album réside dans cette façon originale de traiter le thème de la nuit. Aucun monstre à l’horizon mais plutôt la vie ordinaire d’hommes, de femmes ou d’animaux qui vivent la nuit : un gardien qui veille sur les trésors d’un musée, une fête qui bat son plein au dernier étage d’un immeuble, un renard qui traverse la route sous les phares d’une voiture. Simon Hureau joue avec les ombres et la lumière de manière incroyable et rend probablement ici un merveilleux hommage à Rembrandt. Il utilise un camaïeu de bleus absolument fascinant qui donne l’impression que, plus on tourne les pages, plus la nuit tombe sur la ville et la campagne. Et même si c’est la nuit, les planches ne sont jamais sombres car la lumière qu’on voit percer à travers les persiennes d’un appartement ou les yeux vifs et bienveillants d’une chouette, donne à l’ensemble de l’album un dynamisme et une poésie incroyable.
Ronde de nuit est album incroyable, doux, poétique et magique qui renouvèle avec intelligence et originalité le thème de la nuit en littérature jeunesse.
Titre : Ronde de nuit
Textes et illustrations : Simon Hureau
Éditeur : Didier Jeunesse
Avec cette lecture, j’avance doucement mais surement dans mon challenge « je lis aussi des albums ».
Cet article [Album] Ronde de nuit est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Challenge] Je lis aussi des albums est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Comme vous le savez, je suis une passionnée de littérature jeunesse. J’ai l’impression qu’en jeunesse toutes les excentricités sont possibles, et ça me plaît ! Je pense aussi que les enfants et les adolescents sont des lecteurs très exigeants qui ne s’embarrassent pas d’une lecture peu convaincante. S’ils n’aiment pas, ils passent à autre chose.
Le challenge pour les écrivains jeunesse : captiver leur lecteur le plus vite possible. Du coup, j’ai tendance à trouver aux romans jeunesse un rythme, un souffle épique tout particulier qui me plaît bien et qui me correspond.
Bref, tout ça pour dire que j’adore la littérature jeunesse !
Mais ce genre, d’une richesse incroyable, ne se limite pas seulement aux romans. La littérature jeunesse regorge d’albums merveilleux. Malheureusement, j’ai le sentiment qu’on y prête moins d’attention qu’aux romans… moi la première. C’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire au super challenge « Je lis aussi des albums » organisé par le blog Délivrer des livres.
Le principe est simple : lire un nombre d’album défini (ou plus) sur l’année 2013 (1er janvier au 31 décembre).
Les 4 catégories du challenge :
Baby Challenge : 2 albums – pour les lecteurs occasionnels qui voudraient découvrir le genre.
Petit Challenge : 10 albums – pour lire un album par mois (moins les vacances
Big Challenge : 20 albums – pour les passionnés, 2 albums par mois
Vous pouvez également vous inscrire pour le Challenge Libre : VOUS choisissez votre nombre d’albums à lire. Un seul si vous voulez juste tenter l’aventure, 30 ou 50 si vous voulez partager toutes vos lectures…
Tous les livres illustrés, présentés sous forme d’album seront acceptés, même sans texte, qu’ils soient pour enfant ou pour adulte. Par contre les bandes dessinées, premières lectures et les documentaires ne sont pas acceptés.
Pour vous inscrire, il vous suffit de laisser un commentaire avec le niveau attendu sur le blog Délivrer des livres. Et bien entendu, une fois un album lu et chroniqué, il faut également poster un lien vers votre billet en commentaire.
Simple n’est-ce pas ?
Quant à moi, je m’inscris pour le moment dans la catégorie Petit Challenge. On verra bien au cours de l’année si je dépasse les 10 albums lus.
Et ma première lecture sera Ronde de nuit de Simon Hureau aux éditions Didier Jeunesse, un album magnifique dont le sujet principal, la nuit, est traité avec beaucoup d’originalité et de poésie.
A suivre très vite…
Cet article [Challenge] Je lis aussi des albums est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Album] La Grande évasion de Mademoiselle oignon est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>C’est bien connu, les oignons sont gais, pleins de sève et de vie. Mais ce qui les effraie le plus c’est la terrible friture. Coupés en rondelles et plongés dans la brûlante mixture, c’est synonyme pour les pauvres oignons d’une mort assurée. Mais Mlle Oignon n’a pas envie de finir en beignets dans une casserole et elle est prête à tout pour se sauver du livre qui l’emprisonne.
C’est pourquoi elle te demande de l’aide, cher petit lecteur. Au fil des pages, il te faudra délivrer Mademoiselle Oignon de son terrible destin.
Prêt à relever le défi ?
La Grande évasion de Mademoiselle Oignon est le premier livre qui disparaît. À mesure que l’on avance dans la lecture, on peut détacher les pelures de Mlle Oignon en suivant les pointillés pour enfin la libérer totalement.
L’ouvrage de Sara Fanelli est une petite pépite et ne ressemble à rien de ce qu’on peut lire habituellement. Un peu à la manière des romans dont on est le héros, le lecteur vit une véritable expérience ludique et créative et devient un des personnages central du livre, investi d’une lourde mission : délivrer Mademoiselle Oignon.
Mais le livre va également bien plus loin. Derrière une histoire, a priori simple, d’un oignon à délivrer de la friture, l’auteure soulève un tas de questions complexes à tendance philosophiques. Il est ici question de temps, de mémoire, d’identité et de bonheur. « Serais-tu différent si tu portais un autre nom ? », « est-ce que le temps s’arrête quand tu rêves ? », « peut-on se souvenir de quelque chose qui n’est jamais arrivé ? », « c’est long comment une minute ? », « où finissent les choses que l’on a oubliées ? », autant de questions qui invitent à penser autrement, à faire travailler notre matière grise pour mieux appréhender le monde qui nous entoure. Et Sara Fanelli joue également avec la créativité du lecteur en proposant même de dessiner et de créer, comme par exemple le lieu où vont les choses oubliées. Pas facile, hein ?
Au fil des pages, en plus de devoir libérer Mlle Oignon, le lecteur est invité à réfléchir sur lui-même et à répondre aux questions soulevées par l’auteure. Et la chose est bien faite car il a véritablement la possibilité d’écrire sur le livre, même s’il est difficile de sauter le pas de peur d’abîmer ce magnifique ouvrage. Le livre devient alors une sorte de journal intime et de cahier d’exercices que l’enfant à partir de 7 ans prend plaisir à feuilleter seul ou avec ses parents ou ses amis.
Les illustrations et le texte ne sont pas pour autant les oubliés de ce sublime album. Le talent de Sara Fanelli est indéniable et ses illustrations sont vives et joyeuses et invitent à l’évasion. Le texte, quant à lui, est poétique et tout en rimes ! Il mêle habilement philosophie, humour et absurde. Un régal.
La Grande évasion de Mademoiselle Oignon est vraiment un livre brillant et original. Véritable objet-livre-jouet, il est à la fois ludique et intéressant. Le jeune lecteur est intelligemment invité à réfléchir sur les choses et lui-même, à faire marcher son imagination et enfin à créer et à écrire. Et comme en plus il a bien travaillé, il est récompensé et, en plus de son livre, remporte un vrai objet déco à mettre dans sa chambre.
Ce fantastique album qui s’inscrit dans une toute nouvelle collection chez Phaidon qui, on l’espère, comportera d’autres belles découvertes.
Enfin, en lisant l’ouvrage de Sara Fanelli et les questions absurdes qu’elles soulevait, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la chanson d’Aldebert « Les Questions » qui illustre bien les innombrables questions des enfants auxquelles les parents n’ont malheureusement pas toujours de réponses…
Titre : La Grande évasion de Mademoiselle Oignon
Auteur : Sara Fanelli
Éditeur : Phaidon
Prix : 19,95 €
Cet article [Album] La Grande évasion de Mademoiselle oignon est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Album] Madame Le Lapin Blanc est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Ne vous êtes-vous jamais demandé à quoi ressemblait la vie du Lapin Blanc d’Alice ? A-t-il une femme ? Des enfants ?
À travers le journal de Madame Lapin Blanc, son épouse, on pénètre dans l’intimité de cette grande famille de mangeurs de carottes à toutes les sauces et on découvre les coulisses de la vie d’un des personnages les plus célèbres d’Alice au Pays des Merveille.
On avait déjà beaucoup ri avec Mon chat le plus bête du monde, et voilà de nouveau une histoire décapante à la sauce Bachelet.
La femme du célèbre lapin blanc d’Alice est ici représentée en parfaite mère au foyer un peu blasée et très occupée. Elle prend soin de son intérieur coquet et so british tout en s’occupant de ses nombreux enfants tous plus excentriques et envahissants les uns que les autres. Quant à Monsieur Lapin Blanc, il est souvent absent, distrait et tout le temps en retard. Il lui arrive même d’oublier l’anniversaire de sa tendre épouse. Mais il ne manque pas de tendresse envers sa famille et sait se faire pardonner.
À peine sorti, le p’tit nouveau de Gilles Bachelet est déjà un énorme coup de cœur. Madame Le Lapin Blanc est un album absolument incroyable et plein de surprises où les détails toujours plus loufoques fourmillent pour notre plus grand bonheur. Au fil des pages, on retrouve des clins d’œil subtils et désopilants de l’univers de Lewis Caroll : le chat du Cheshire, une baby-sitter originale qui a pris la mauvaise habitude de grandir ou rapetisser à tout moment, les enfants du dodo, du morse… C’est drôle, vif, intelligent et tellement bien pensé. C’est assez dingue l’imagination de ce grand homme qu’est Gilles Bachelet. En quelques pages et avec des personnages croqués avec talent, il s’approprie l’œuvre de Lewis Caroll et en propose une version irrésistible et originale. À peine le livre terminé, on a qu’une seule idée en tête : l’ouvrir et le feuilleter de nouveau à la recherche de tous les détails made in England, clins d’œil et autres références chères à l’illustrateur.
Au début de son ouvrage, Gilles Bachelet s’excuse auprès de Lewis Caroll pour avoir « maltraité ses personnages ». Je pense sincèrement que Lewis ne peut qu’être fier d’avoir inspiré une histoire aussi incroyable.
Et pour en savoir plus sur Madame Le Lapin Blanc et Gilles Bachelet, je vous invite à regarder l’interview vidéo réalisée par le site des Histoires sans Fin à laquelle j’ai eu la chance d’assister.
Titre : Madame Le Lapin Blanc
Textes et illustrations : Gilles Bachelet
Éditeur : Le Seuil
Cet article [Album] Madame Le Lapin Blanc est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Cet article [Album] Arlequin ou les oreilles de Venise est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Arlequin est le meilleur accordeur de Venise. Il est capable d’accorder n’importe quel instrument. Car Arlequin a un don incroyable : il entend tout. Du bruissement des feuilles des arbres aux ricanements mesquins des Vénitiens qui se moquent de ses grandes oreilles, aucun son ne lui échappe. C’est pourquoi un riche marchand fait appel au jeune homme pour s’occuper d’un instrument bien particulier… sa propre fille Colombine. La belle jeune femme se mure en effet dans un silence pesant et mélancolique tout en peignant le monde.
Arlequin devra alors chercher au plus profond de lui-même pour découvrir ce qui ronge la belle Colombine, et enfin, accorder leurs cœurs…
Avec Arlequin ou les oreilles de Venise, Hubert Ben Kemoun nous offre un album magnifique sur la différence et l’écoute. Le jeune Arlequin aux grandes oreilles est incroyablement touchant et sa représentation sous le délicat pinceau de Mayalen Goust lui donne une dimension particulièrement poétique. Les traits sont fins, les couleurs douces et les personnages gracieux. L’ambiance qui se dégage de cet album est magique et les mots doux et mélodieux de l’auteur donne naissance à une belle idylle dans l’une des villes les plus romantique du monde.
Une véritable merveille.
Titre : Arlequin ou les oreilles de Venise
Auteur : Hubert Ben Kemoun
Illustrations : MAYALEN GOUST
Éditeur : Flammarion – Père Castor
Cet article [Album] Arlequin ou les oreilles de Venise est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>