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]]>J’en avais rêvé… ils l’ont fait ! Gallimard Jeunesse sort dans deux petits jours un magnifique jeu Harry Potter. Grâce au site spécialisé en littérature jeunesse, Les Histoires Sans Fin, j’ai eu la chance incroyable de tester ce fabuleux jeu de société. Une sacrée expérience pour tous les Moldus qui, comme moi, rêvent jour et nuit de recevoir enfin leur lettre d’entrée à Poudlard !
Côté règle du jeu, rien de bien compliqué ! On évolue sur le plateau comme sur celui d’un Trivial Poursuit. On lance le dé et c’est la couleur de la case sur laquelle on tombe qui détermine le tome de la question. Les questions sont réparties en trois niveaux de difficulté. Et tant qu’on gagne, on joue ! Choisissez bien vos adversaires parce que si vous vous battez contre des fans, des vrais, vous risquez de ne pas pouvoir toucher au dé une seule fois ! Et ça serait dommage !
Des cases « hibou » et « défi » mettent un peu de piment dans la partie. Sur les cases hibou, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. D’un sort de stupéfixion qui vous paralyse pendant un tour à la potion qui donne droit à un sablier supplémentaire lors du prochain défi, tout peut arriver ! C’est avec ces cases défis qu’on rigole vraiment. Imaginez : mimer Rusard, un match de Quidditch ou un sorcier qui transplane, dessiner la Forêt Interdite ou le 4 Privet Drive, il y a de quoi se marrer, non ?!
C’est vraiment bien fichu et on passe un super moment. J’ai vraiment adoré revivre l’euphorie dans laquelle me plonge inévitablement l’univers d’Harry Potter. Croyez-moi, j’étais complètement surexcitée ! Pour les passionnés de Harry Potter, c’est un vrai régal de disserter sur le meilleur sortilège à utiliser en cas d’invasion de strangulos, si, si ! J’ai testé le jeu avec des fans et des moins fans. Mais autant prévenir les curieux tout de suite : mieux vaut bien connaître l’univers de J.K. Rowling pour vraiment s’amuser. Même si les joueurs ont le droit entre plusieurs trois niveaux de difficulté, il y a malgré tout une grande différence de complexité entre les questions et les cases « défi ». Il est donc conseillé d’avoir obtenu au moins un Effort Exceptionnel à son Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire (BUSE) avant de se lancer dans l’aventure !
Enfin, il faut reconnaître que les questions ne sont pas toujours très bien formulées et il est parfois difficile d’en comprendre le contexte. Et dernier petit, mais vraiment tout petit point négatif : la partie n’est pas assez longue !!
En bref, ce jeu Harry Potter c’est le rêve ultime pour tous les fans qui ne se remettent pas de la fin de la saga ! Un jeu drôlement bien fichu qui fait inévitablement passer un super moment. A tester obligatoirement avec un verre de Bierraubeurre à la main !
Vous pouvez retrouver également ma chronique sur le site des Histoires Sans Fin.
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Il y a des livres qu’on a tellement aimé, qui nous ont touché au plus profond, qu’on a du mal à en parler. Et c’est comme si on n’avait pas envie d’en parler de peur que ça nous échappe. Aujourd’hui, j’ai eu le temps de murir les choses et d’y réfléchir. Mais si je pense que je ne réussirai probablement pas à me démarquer des 125 789 (chiffre au hasard !!) critiques élogieuses de Nos étoiles contraires, j’espère au moins vous donner envie d’y jeter un œil.
Nos étoiles contraires, c’est le dernier né de John Green. Si en France John Green commence à être de plus en plus connu, aux États-Unis c’est une star ! Il est l’auteur de Will & Will, Le Théorème des Katherine et Qui es-tu Alaska. J’avais lu ce dernier à l’époque de sa sortie et j’avais été déçue. Je n’avais pas du tout accroché au style et j’étais passée totalement à côté, ne m’étant pas attachée aux personnages. A l’époque, ma déception avait donné lieu à une horde de commentaires du style « quoi, tu n’aimes pas John Greeeeeeeen ??? » (à prononcer avec pleins de « i » bien aigus !). Mais comme je ne m’avoue pas vaincue, et que je suis curieuse, j’ai eu envie de lire Nos étoiles contraires. Je me suis donc lancée avec prudence. Nos étoiles contraires, tout le monde en a parlé avec tant de passion et de sanglots dans la voix que je me méfiais.
Mais sur ce coup-là, je dois bien avouer que John Green m’a eue. En quelques pages, pour ne pas dire phrases, il m’a happée et convertie à son style. Pour ceux qui ne connaissent pas, il est ici question de cancer. Rien de très réjouissant vous allez me dire ? Et pourtant…
Hazel Grace est atteinte d’un putain de cancer (disons-le franchement) qui la bouffe et la force à être branchée 24h/24h à une machine qui l’aide à respirer. Pas d’amélioration à l’horizon, et pourtant, malgré des déprimes passagères, Hazel est loin de se morfondre. Augustus, lui, est en rémission d’un cancer qui lui a pris l’une de ses jambes. C’est un jeune homme plein de vie et d’humour. Alors forcément, quand tous les deux se rencontrent, ça fait des étincelles.
Contre toute attente, pas de pathos ni de mièvrerie à l’horizon. Non, juste une belle histoire entre deux adolescents. Plus qu’une histoire d’amour qui aurait pu paraître fleur bleu, c’est un livre sur la vie. Nos étoiles contraires est d’une justesse incroyable. John Green nous emporte dans un tourbillon d’émotions. Il ne tombe à aucun moment dans la facilité d’un tel sujet et nous épargne une morale pleine de bons sentiments sur la maladie, l’injustice… Et quel humour !
Nos étoiles contraires m’a complètement retournée et je conseille la lecture à tout le monde. Pas parce qu’il est question d’un sujet fort et sensible, mais juste parce que c’est brillant, tout simplement.
A noter qu’un film est actuellement en tournage.
Titre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Éditeur : Nathan
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Je me rends compte que je n’ai jamais parlé de mon adoration pour la série d’Ann Brashares Quatre filles et un jean ! J’avais pourtant dévoré les quatre tomes à l’époque de leur sortie, et le cinquième l’été dernier.
Cette célèbre saga Young Adult vaut vraiment le détour. Ce n’est pas culcul comme le résumé pourrait le laisser croire. Les personnages et les émotions sont toujours d’une grande justesse. Vraiment, je vous recommande cette très bonne série jeunesse qui figure parmi mes préférées.
Que vous préfériez Tibby, Carmen, Bridget ou Lena, vous allez forcément vous attacher à elles. C’est normal, elles ont toutes un caractère bien trempé. La douce Lena, l’intrépide Bridget, Carmen, le sacré personnage et Tibby, pas si timide que ça au final… Vous allez les adorer !
Je vous entends d’ici. « Oh, une histoire de nénettes en pleine adolescence, ça va parler chiffon et garçons à toutes les pages, très peu pour moi ! » Que nenni les amis ! Bien sûr il est question de garçons, mais c’est bien plus que ça. Dans Quatre filles et un jean, les sentiments sont toujours d’une incroyable justesse. Ça vous touche au plus profond.
Vous voilà prévenu : vous allez les adorer. Je vous garantis que toutes les quatre vont prendre une importance considérable dans votre cœur au fil de votre lecture… au point de vous sentir comme démuni une fois le livre terminé. Si, si, je vous assure.
En lisant Quatre filles et un jean, pas besoin de crèmes anti-rides. Vous allez retrouver toutes les sensations que vous éprouviez quand vous étiez ado. Les premiers émois amoureux, les premières déceptions, les premières boules au ventre…
Même s’il y a un écart de 10 ans entre le premier et le dernier tome, on voit les filles grandir, évoluer, faire des choix d’adulte…
Ben oui mine de rien, c’est important aussi ! Même si c’est pas nunuche, il faut bien une bonne dose d’amourettes et d’histoires sérieuses pour faire un bon livre de filles, non ?!
Et ouais, mine de rien ça compte. Pas besoin d’attendre des années avant d’avoir la suite des aventures.
Vous n’avez jamais rêvé de partager un jean avec votre amie qui fait du 34 quand vous vous faites du 44 et que ce même jean vous aille aussi bien qu’à elle ? Franchement, moi je trouve ça dingue !
Quatre filles et un jean, c’est avant tout une ode magnifique à l’amitié ou comment les amis qui comptent vraiment sont importants pour l’épanouissement dans la vie.
Vous ne trouvez pas la raison valable ? Lisez-le premier tome et on en reparle, ok ?!
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]]>Alex et Jenny vivent à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Il est italien. Elle est australienne. Rien ne les prédispose à se rencontrer. Pourtant, ils se connaissent depuis de nombreuses années. Un mystérieux lien les unit depuis leur plus tendre enfance : ils communiquent par télépathie.
Lorsqu’ils décident de se rencontrer pour la première fois, ils s’attendent à vivre une aventure extraordinaire. Ils ne pensent pas si bien dire… Le jour de leur premier rendez-vous, ils sont tous les deux au même endroit au même moment mais ne peuvent se voir. Et s’il existait des univers parallèles ? Comment Alex et Jenny pourront-ils enfin se rencontrer ? Autant de questions auxquelles ils devront répondre… avant la fin du monde !
Univers parallèles, télépathie et amour adolescent sur fond d’apocalypse, voici l’univers de cette nouvelle dystopie Young Adult made in Gallimard Jeunesse. J’ai lu beaucoup d’avis contraires sur Multiversum. Pour ma part, je suis un peu mitigée. Si la lecture a été dans l’ensemble plutôt agréable, certains aspects m’ont quand même chagrinée. Tout d’abord, l’intrigue est assez confuse. On se perd facilement, et comme les personnages finalement, dans les différentes dimensions. Même si j’avoue que je ne me suis pas plongée davantage sur la question, je pense qu’il y a quelques incohérences dans ces passages entre les univers. Mais c’est si difficile à maîtriser.
Malgré tout, je me suis plongée très vite dans l’histoire et j’ai trouvé le tout plutôt addictif. Si l’action met un petit moment à s’installer, les péripéties et rebondissements inattendus finissent par s’enchaîner.
Quant aux personnages, si j’ai trouvé Jenny assez insignifiante, Alex est lui plus intéressant et complexe. Mais entre tous les personnages, ma préférence va sans hésiter à Marco, le meilleur ami d’Alex. Ce nerd, handicapé physique depuis un grave accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents, m’a beaucoup intéressée. Il donne une touche de fantaisie très agréable. Je regrette presque de ne pas l’avoir vu assez souvent !
Bon au final un avis assez brouillon je m’en excuse, mais à l’image de mon sentiment de lecture. J’ai aimé parce que c’est fluide et intrigant malgré tout, mais je suis quand même un peu déçue par la confusion du récit. En fait, je m’attendais vraiment à une dystopie incroyable, un bouquin extraordinaire qui m’aurait tenue éveillée toute une nuit.
Pas cette fois malheureusement. Le prochain peut-être ?!
Titre : Multiversum
Auteur : Leonardo Patrignani
Éditeur : Gallimard Jeunesse
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Jo Mendes est une adolescente de 15 ans comme les autres… enfin presque ! Elle n’a pas confiance en elle et entretient une passion dévorante pour Britney Spears – quoi, en 2013 ? Elle a été élevée par son grand-père, un grand archéologue – à la Indiana Jones on imagine, mais en moins sexy. Un jour qu’elle est en visite au musée du Louvre avec lui, il est tué sous ses yeux. Un mystère, d’autant que ce dernier lui lègue un secret et une étrange tablette. Dès lors, elle bascule dans une aventure dangereuse qui l’embarque jusqu’en Jordanie. Elle y intègre une école étonnante qui n’a, malheureusement pour elle, rien à voir avec Pouddlard. Là-bas, les adolescents apprennent à se battre… et à tuer pour devenir de parfaits justiciers Assassins. Tu parles d’un programme scolaire !
Jo ira-t-elle au bout de sa formation ? Ira-t-elle jusqu’à tuer comme l’exige ses enseignants supérieurs ?
Petit nouveau dans la collection « Rageot thriller » qui a déjà pas mal de titres à son actif. Si j’avais commencé à découvrir la collection avec un titre qui m’avait peu convaincue, Le Pacte des Assassins a davantage relevé le niveau. Anne Beddingfeld signe un thriller plutôt bien mené et efficace porté par une chouette héroïne. Jo n’a rien de l’héroïne girly et crucruche ! C’est une râleuse, elle n’est pas girly pour un sous et à l’insulte facile. Faut pas l’embêter la gamine ! Elle s’énerve facilement et la patience n’est pas sa plus grande qualité. Pourtant, elle est très attachante et même assez drôle. Elle n’a pas froid aux yeux et se lance au cœur du danger sans réfléchir, ou plutôt en réfléchissant aux conséquences de ses actes un peu tard.
Quant à l’intrigue, même si elle ne révolutionne pas le genre, elle mêle habilement espionnage, histoire et nouvelles technologies. On se prête vite au jeu de ce mélange surprenant assez réussi. Si le début du roman commence sur les chapeaux de roues, la suite des événements est tout aussi rythmée. Rebondissements, suspense et révélations improbables sont au rendez-vous de ce thriller divertissant.
Une agréable surprise pour une lecture divertissante.
Titre : Le Pacte des Assassins
Auteur : Anne Beddingfeld
Editeur : Rageot
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Si comme moi vous n’êtes pas une grande fan du vampire riche à millions qui roule en décapotable et que vous voyez d’un mauvais œil les hommes qui scintillent au soleil sous le regard hagard d’une gourdasse amoureuse, la série Vampire Academy est faite pour vous !
Si si, je vous assure…
Et pour ceux qui ne sont pas encore tout à fait convaincus, sachez qu’un film est en préparation. Cependant, je vous conseille vivement de découvrir cet univers à travers les livres.
Moins de risques d’être déçu !
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Une femme qui souhaite devenir « silhouette » dans le nouveau film de son acteur fétiche…
Un jeune adolescent en quête d’autonomie qui est persuadé d’avoir enfermé le chat dans sa chambre alors que la maison est vide et qu’il part en colonie de vacances pendant 15 jours…
Un sexagénaire solitaire et bourru, fervent défenseur de la langue française, qui compte bien mener la vie dure à tous les hommes politique qui « croivent » parler bien la France…
Dix héros ordinaires. Dix histoires différentes. Dix destins tragiques.
Je ne suis pas une grande amatrice de nouvelles. En règle générale, j’ai à peine le temps de m’attacher aux personnages et de m’imprégner de leurs univers respectifs que l’on passe déjà à une autre histoire. Du coup, je reste souvent sur ma faim. Alors quand j’ai vu que le nouveau Jean-Claude Mourlevat n’était pas un roman mais justement un recueil de nouvelles, mon enthousiasme en a pris un sacré coup. Heureusement, ma petite déesse intérieure – non, non pas celle d’Anastasia – a eu la bonne idée de me pousser au derrière et je l’en remercie car sans elle, je serais passée à côté d’un vrai, d’un grand, d’un énorme coup de cœur.
Après tout, y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, non ?!
Silhouette marque le grand retour de Jean-Claude Mourlevat sur la scène de la littérature jeunesse. Deux ans après Terrienne, il revient avec un recueil de dix nouvelles toutes plus passionnantes et captivantes les unes que les autres. C’est fou comme cet écrivain a du talent. J’avais été transportée par Terrienne et Le Combat d’hiver et me voilà aujourd’hui littéralement envoûtée par Silhouette.
En quelques paragraphes seulement – chaque histoire fait une vingtaine de pages – l’auteur crée un univers riche et foisonnant dans lequel les personnages évoluent au gré des épreuves cruelles de la vie. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie ne leur fait pas de cadeaux… et Jean-Claude non plus ! Avec une jubilation à peine dissimulée et un humour noir décapant, il entraîne chacun de ses héros vers des chutes cruelles qui ne manquent pas de souligner l’absurdité de la destinée humaine. Je n’ai pu contenir mes éclats de rire, mes grands « whaou » ou mes larmes devant le destin de ces personnages pas si éloignés de nous finalement.
Alors, que vous soyez amateur de nouvelles ou non, connaisseur ou non de l’œuvre de Mourlevat, curieux de tout âge désireux de lire un livre incroyable, jetez-vous de toute urgence sur Silhouette. J’accepte de me porter garante si vous n’aimez pas (je ne prends pas trop de risque) !! Et surtout, ne succombez pas à la tentation de lire les différents textes dans le désordre car la dernière nouvelle constitue la chute des neuf autres.
Enfin, si je me refuse à vous raconter toutes les histoires de ce beau recueil tant je souhaite que vous les découvriez par vous-mêmes, je ne peux m’empêcher d’évoquer brièvement celle qui m’a fait le plus rire : « L’accord du participe ». J’ai été assistante d’édition pendant quelques années et ce foutu participe m’a donné quelque sueurs froides, et continue toujours ! Et je dois bien avouer que je partage les mêmes aversions que Maxime Dieuze, le héros de l’histoire, pour les « au jour d’aujourd’hui » ou autres « si je serais ».
Alors je vous quitte avec le onzième commandement de mon ami imaginaire : « Tu accorderas correctement le participe employé avec être et avoir. »
Titre : Silhouette
Auteur : Jean-Claude Mourlevat
Éditeur : Gallimard
Collection : Scripto
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]]>Cet article [Roman] 40 jours de nuit est apparu en premier sur Blablayablog.
]]>Janvier 1937. Jack Miller vit dans la solitude. Il est pauvre. Son unique espoir : participer à une expédition scientifique. Destination : le pôle Nord.
Jack embarque avec quatre hommes et huit chiens sous le soleil de minuit. Rien ne se déroule comme prévu. Une malédiction semble s’être abattue sur les chercheurs. Un à un, les compagnons de Jack sont contraints d’abandonner la mission.
Maintenant, Jack est seul.
Une angoisse sourde s’empare de lui. Bientôt, une nuit sans fin engloutira le campement.
Bientôt, les glaces se refermeront. Bientôt, Jack sera pris au piège. Il faut prendre une décision.
Rejoindre les autres. Ou bien rester, et affronter cette chose qui rôde dans les ténèbres.
Mais Jack a-t-il vraiment le choix?
Le roman est construit sous la forme d’un journal intime. Jack y confie ses sentiments, ses craintes, ses peines et ses joies. Il y répertorie son petit quotidien, des préparatifs de l’expédition avec l’équipe jusqu’à son départ pour le pôle Nord et sa vie là-bas, sous la neige et les aurores boréales !
L’inconvénient avec les journaux intimes, c’est qu’ils peuvent paraître très froids. Cette façon de consigner chaque petit détail de la vie quotidienne est souvent assez ennuyeuse. Malheureusement, je me suis ennuyée en lisant 40 jours de nuit, et je le confesse : j’ai survolé le bouquin assez souvent.
Pourtant, la promesse de la quatrième de couverture m’avait fait de l’œil. Je me voyais déjà plongée par un huit clos terrifiant et glacial. Dans le même style, j’avais lu Sauvage de Lebbon et Golden chez Castelmore, une sorte de biographie romancée de la jeunesse de Jack London pendant sa recherche d’or dans le pôle Nord. Sauvage m’avait bien plus transportée dans cet univers de glace. Mais la plume de Michelle Paver n’a pas su me convaincre. Enfin ce n’est pas totalement vrai car au contraire, je souligne la faculté de l’auteure à décrire son univers glacière. On y croit. On a froid. On ressent la solitude du héros pris dans une tempête de neige. Mais malheureusement tout est très lent. Je m’attendais à plus d’action, je pensais que l’intrigue s’emballerait davantage, que la pression et l’angoisse monteraient en puissance. Seulement entre les différentes manifestations terrifiantes que perçoit Jack il se passe de longues journées durant lesquelles il passe son temps à détailler son petit quotidien. Ça casse terriblement le rythme. On est d’un coup pris dans une angoisse intéressante dont on ressort brutalement pour finalement retrouver ce même sentiment des pages et des pages plus loin.
Du coup, je garde de cette lecture un sentiment vraiment mitigé. Je suis définitivement déçue par l’intrigue mais souligne l’ambiance pesante et glacière que l’auteure met en place avec beaucoup de talent.
40 jours de nuit est pour moi un bon livre d’ambiance, mais définitivement pas d’action.
Titre : 40 jours de nuit
Auteur : Michelle Paver
Editeur : Hachette « Black Moon »
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Lorsque le père d’Alan demande à son fils ce qu’il souhaite pour ses dix-huit ans, Alan répond spontanément : « ma mère ». Ce dernier ne sait rien d’elle. Il ne connaît pas son nom et n’a jamais vu la moindre photo. Son père, Mathias, ne lui en a jamais parlé et garde secrètement, depuis de longues années, ses quelques souvenirs avec elle.
Pourtant, par amour pour son fils, et parce que dorénavant Alan est un adulte, il lui offre un billet pour Londres, là où vit cette femme, Ellen. Alan a désormais les clés en main pour lever lui-même le secret sur sa mère et la rencontrer, enfin. Mais quels mystères attendent Alan de l’autre côté de la Manche ? Sans doute ne s’imaginait-il pas être traqué jusqu’en Bulgarie par des tueurs sans scrupules avec sa mère, une femme rebelle et solitaire à l’étrange métier fait de complots, de violence et de mort…
Ça faisait un petit moment que je n’avais pas lu un bon thriller dit « jeunesse » aussi bon que Plus jamais sans elle.
Avec son dernier roman jeunesse, Mikaël Ollivier signe un thriller haletant et intimiste absolument époustouflant. Plus jamais sans elle est un page-turner comme on les aime. Courts chapitres, péripéties qui s’enchaînent, rebondissements bien trouvés, situations périlleuses, autant d’ingrédients utilisés avec talent et subtilité par l’auteur pour prendre son lecteur en otage et ne le laisser s’échapper que 300 pages plus loin, une fois le livre refermé. Cet effet est accentué par la construction du récit en deux voix, celle d’Alan puis celle de sa mère, qui permet de vivre l’action à travers deux points de vue différents. C’est d’ailleurs cette alternance de narrateur qui donne au récit toute sa profondeur et qui fait de Plus jamais sans elle un livre brillant. On entre progressivement dans l’intimité des deux protagonistes qui nous livrent avec beaucoup de pudeur et de justesse leurs sentiments timides, naissants et forts à la fois de leurs retrouvailles qui les bouleverseront à jamais… et nous aussi !
J’ai vraiment dévoré cet excellent roman. Je le conseille à tous les friands d’action et d’émotions.
Titre : Plus jamais sans elle
Auteur : Mikaël Ollivier
Éditeur : Le Seuil Jeunesse
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]]>Jusqu’à ce vendredi de novembre, le plus gros problème de Margot était que Lucas, l’amour de sa vie, avait couché avec Pauline, sa meilleure amie. C’était jusqu’à ce vendredi.
Car, le même jour, un problème encore plus gros a surgi.
Plus terrifiant.
Plus mortel.
Ce vendredi-là, les zombies ont envahi la ville. Et Margot, Pauline et Lucas sont devenus des proies…
Après les zombies de La Nuit a dévoré le monde, j’ai décidé de changer de style et d’aller davantage vers la jeunesse et le Young Adult avec Les Proies. Bien sûr c’est assez différent, mais cette deuxième lecture reste dans l’ensemble très agréable.
Le roman d’Amélie Sarn est divisé en trois parties : « Implosion», « Survie » et « Zone Z ».
La première est absolument INCROYABLE, et franchement je pèse mes mots ! L’originalité du roman réside d’ailleurs dans cette première partie car là où beaucoup d’ouvrages commencent après la catastrophe, Amélie Sarn a judicieusement décidé nous plonger au cœur de l’épidémie. Les cent premières pages sont extrêmement addictives et la tension monte à un rythme haletant. Les Bordelais (oui ça se passe à Bordeaux et c’est d’ailleurs assez chouette d’imaginer une horde de zombies déambuler dans la rue Sainte Catherine !) tombent morts les uns après les autres… pour mieux se réveiller la minute suivante. Dans cette phase d’introduction, Amélie Sarn pose l’univers et la situation dramatique avec beaucoup de talent. On suit tous les personnages séparément, et chacun vit à sa façon la montée de l’angoisse et la découverte des zombies. Le lecteur sait qu’ils vont finir par se rencontrer et imagine du coup des tas de scénarios possibles. On s’attache d’ailleurs assez vite aux personnages. Ils ont chacun leur personnalité et leur point de vue sur la situation. Certains sont résignés, d’autres espèrent toujours… C’est très plaisant d’avoir beaucoup de personnages différents auxquels s’identifier. Dans le lot, il y en a forcément qu’on va apprendre à adorer… ou à détester.
La deuxième partie est centrée sur la survie des personnages. Ils apprennent peu à peu à se faire à la situation et à se défendre. À partir de ce moment là, le récit perd en intensité et commence à devenir un peu plus inégal. J’ai trouvé certaines scènes vraiment très belles. De voir ces personnes qui ne se connaissaient pas avant la catastrophe se rapprocher et tisser des liens d’amitié malgré la peur et la souffrance m’a beaucoup touchée. Mais à d’autres moments, j’ai été assez surprise par les réactions et le comportement de certains personnages que je ne trouvais pas toujours très plausibles. C’est dommage. De plus, je n’ai pas été tout à fait emballée par la fin. C’est toujours très difficile, je trouve, de créer une bonne fin à ce genre de textes. Je ne sais d’ailleurs pas ce que j’aurai aimé lire. Ce que je sais en revanche, c’est que celle de La Nuit a dévoré le monde était pour moi parfaite : belle, juste et totalement appropriée.
Mais dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment avec ce roman que j’ai dévoré.
C’est le cas de le dire, non ? ;-)
Vous pouvez aussi retrouver cette chronique sur Plus on a d’yeux plus on lit.
Titre : Les Proies
Auteur : Amélie Sarn
Éditeur : Milan
Collection : Macadam
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